Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, par l'entremise de son ministère de l'éducation, déplore l'organisation de la proclamation des résultats « de fin d'année scolaire » dans certaines écoles pour les classes montantes sans la moindre autorisation hiérarchique.
La ministre provinciale de l'éducation, Prisca Kamala Luanda a déclaré à la presse que cette situation a été observée ce jeudi 10 septembre 2020, à l'issue des Examens d'État (EXETAT). Elle ajoute que les chefs d'établissements se sont basés sur la moyenne, sans avoir l'autorisation du ministère de tutelle.
« Il y a un calendrier qui a été réaménagé par le ministre de l'EPST, et le calendrier en soit ne concernait que les classes terminales. Mais il y a certains gestionnaires qui n'ont pas bien lu le communiqué et se sont autorisés de proclamer aujourd'hui même pour les classes montantes alors qu'il n'y a encore aucune instruction qui les autorise à proclamer aujourd'hui. Et nous avons constaté que ce qu'ils ont fait, c'était sur base de la moyenne, alors qu'aucune instruction n'autorise à ce qu'on fasse la moyenne », s'est indignée Prisca Kamala.
Cette dernière annonce par ailleurs, des sanctions contre ces chefs d'établissements qui ont agit sans respecter les règles établies.
« Ce qui s'est fait aujourd'hui dans quelques écoles est une chose à sanctionner parce que nous sommes dans un État de droit, nous sommes au Congo et ce n'est pas une jingle. Nous devons apprendre à respecter les lois de la république », a-t-elle prévenu.
Il sied de noter que parmi ces écoles, figurent notamment les Écoles Primaires Sebyera et Bakandja, toutes deux catholiques. Des écoles privées également comme le Jourdain, les Volcans et la Concorde, ont également proclamé les résultats des élèves et écoliers pendant que d'autres établissements comme l'Institut Mbula et l'école primaire Matunda prévoient la proclamation pour ce vendredi 11 septembre.
Glody Murhabazi, à Goma