Le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) craint le retour au système de prise en charge des frais de motivation par des parents d’élèves au cours de cette année scolaire 2020-2021.
Dans un mémorandum adressé au président de la république et parvenu ce samedi 21 novembre à 7SUR7.CD, le Synecat alerte que la démotivation des enseignants mal rémunérés pourrait constituer un obstacle majeur à la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire et impactera négativement la vision politique du chef de l’Etat.
"Il y’a risque de tuer la gratuité de l’enseignement primaire dans l’œuf du fait qu’aujourd’hui, tous les enseignants vivent avec un salaire de base précaire et sans prime . D’autres encore demeurent sans salaire puisque remplacés par le personnel non enseignant", peut-on lire dans ce mémorandum.
Pour répondre aux préoccupations des enseignants après des journées "écoles mortes", le gouvernement et les syndicats de l’EPST se sont réunis à Bibwa pour évaluer le protocole d’accord signé le 18 décembre 2019.
Ces assises se sont clôturées le 10 novembre mais la signature des conclusions d’un protocole évaluée est reportée à une date ultérieure.
Le Synecat signale que 3 problèmes n'ont pas été résolus à Bibwa, à savoir :
- La régularisation dans le cadre du budget 2020 du 2è et 3è palier en appliquant la tension barèmique normale de ce qui a été payé en septembre 2019;
- Création de la prime de craie et appui de son paiement avec les ressources provenant de Fonds pour la promotion de l’Education nationale (FPEN) de l’exécutif provincial et des financements innovants;
- La régularisation de la paie de vraies Nouvelles Unités remplacées par le personnel non enseignant.
Ange Makadi Ngoy