
La jeunesse Kabiliste du Grand-Katanga qualifie le discours du chef de l'État tenu le dimanche 06 décembre dernier, de « violation de la constitution », de la République Démocratique du Congo.
Dans une déclaration faite ce lundi 07 décembre 2020 à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, ces jeunes qui soutiennent le sénateur à vie Joseph Kabila ont souligné qu'ils n'accepteront pas qu'un « groupe de gens puisse prendre le pays en otage ».
« L'heure est grave. Le discours du président Félix Tshisekedi d'hier est une volonté manifeste de la violation de notre constitution. La jeunesse Kabiliste de l'espace Grand Katanga se rangent derrière l'article 64 de notre constitution. On n'acceptera pas de violer notre constitution qui est la loi maire. Il est question de dire ici à toute la jeunesse katangaise que notre mère est violée et même violentée. On n'acceptera pas de prendre le pays en otage par un groupe ou un individu qui cherche à mettre le pays dans le chaos », a déclaré Yannick Kafumwe, coordonnateur de cette structure.
En outre, Yannick Kafumwe Ngoy, entouré d'une dizaine d'autres jeunes, a promis d'organiser des actions dans les jours à venir pour fustiger le contenu du discours du chef de l'État Félix Tshisekedi ainsi que « la dictature qui s'installe dans le pays ».
« Nous refusons cette dérive dictatoriale et nous disons qu'il aura la jeunesse Katangaise sur son dos [...] Nous disons trop c'est trop. Bientôt nous allons mener des actions de grande envergure pour dénoncer cette dictature qui s'installe dans notre pays », a-t-il conclu.
Patient Lukusa, à Lubumbashi