Près de deux ans après leur promotion, 50 secrétaires généraux de l'administration publique ont, dans une correspondance adressée à la ministre de la fonction publique consultée le mardi 29 décembre 2020 par 7SUR7.CD, réclamé la régularisation de leur situation administrative.
En effet, ces hauts fonctionnaires qui disent être abandonnés à leur triste sort depuis 23 mois, demandent à la ministre Yollande Ebongo de s'investir pour la prise en compte de leurs droits qui sont ne liés par la mise en place qui traine encore le pas.
L'identification, l'octroi des cartes de service, la déclaration par emboîtement et le paiement de leurs salaires avec effet rétroactif au grade de secrétaire général, sont les revendications qu'ils mettent en exergue.
"En amont du paiement du salaire au grade de promotion, il y a des actions qui ne dépendent que de vous, à savoir l'identification des promus et l'octroi de la carte de service au grade. Nous notons que quelques collègues sont déjà passés par ce processus, il ne reste que de l'étendre aux autres membres du groupe. Si vous ne nous identifiez et que vous ne nous recensez, comment pouvez-vous nous déclarer par emboîtement comme hauts fonctionnaires à vos services et en attente d'affectation ?", ont-ils écrit à la ministre de la fonction publique.
Dans la quête de trouver gain de cause, ces 50 secrétaires généraux lui rappellent leur première correspondance du 28 septembre de l'année en cours qui est restée sans suite alors que, s'alarment-ils, la ministre Ebongo avait déclaré qu'elle ne prend pas au delà de 10 jours pour traiter un dossier.
"Pourquoi alors celui des secrétaires généraux, régulièrement nommés, traîne toujours dans ses tiroirs ?", ont-ils indiqué.
Pour rappel, ces hauts fonctionnaires avaient été nommés sur pied de l'ordonnance 18/143 et 18/143 B du 27 décembre 2018 après leur participation au concours organisé par le gouvernement pour la promotion au grade et à la fonction de secrétaire général.
Merveil Molo