Kasaï : L'UDPS réclame 2 postes ministériels dans le prochain gouvernement provincial

Samedi 23 janvier 2021 - 10:25
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Photo : Glody Murhabazi

Le parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), dans la province du Kasaï, réclame deux postes ministériels lors du prochain remaniement du gouvernement provincial.

Ce parti l'a fait savoir dans une déclaration transmise à 7SUR7.CD ce samedi 23 janvier. Cette dernière est signée par le président de la fédération Kasaï 3 du parti au pouvoir, Donat Muamba Mutombo.

« Nous sommes un grand parti politique, nous avons droit à deux postes ministériels, même si le nouveau gouvernement provincial aura moins de 10 ministres. Il y aura un ministère pour la fédération UDPS/Kasaï 1 et un autre ministère pour la fédération Kasaï 3 que je dirige. Malgré notre minorité à l'Assemblée provinciale, aujourd'hui, nous sommes à l'Union sacrée de la nation, donc même le gouverneur, parcequ'il a déjà adhéré à l'Union sacrée, je pense qu'il ne fera pas le contraire. Je vous rassure que le gouverneur, l'UDPS et la population aujourd'hui nous marchons dans vision du chef de l'État fondée sur l'Union sacrée de la Nation. Donc, nous avons l'assurance que nous aurons deux ministères », a déclaré Donat Muamba.

Pour rappel, dans un communiqué rendu public le 2 janvier dernier à Tshikapa, le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire de la province du Kasaï, Gaston Nkole Tshimuanga, avait annoncé la dissolution du gouvernement provincial.

Selon lui, après la promulgation de l'édit budgétaire pour l'exercice 2021, les dix ministres du gouvernement provincial et les trois membres du secrétariat exécutif sont réputés démissionnaires et n'expédient, pour le moment, que les affaires courantes.

Signalons que dans l'arrêté provincial portant modalités d'application du budget exercice 2021, le gouverneur du Kasaï compte faire passer la taille de  son gouvernement de 10 à 5 ministres.

Entre-temps, les ministres du gouvernement provincial actuel se plaignent de l'impaiement de leurs salaires depuis près d'un an.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa

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