Nord-Kivu/Ebola : Le gouvernement provincial prévoit une nouvelle vaccination

Mercredi 10 février 2021 - 13:24
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Photo 7SUR7.CD

Le ministre provincial de la santé, le docteur Nzanzu Syalita Eugène, a animé ce mercredi 10 février 2021, un point de presse au bureau de la Division Provinciale de la Santé (DPS-Butembo) dans lequel il a annoncé le début imminent de la vaccination des contacts du tout premier cas positif de la douzième épidémie d’Ebola, qui a été déclaré dans la zone de santé de Biena à Lubero le dimanche dernier. 
 
« Les ménages ont été décontaminés. Les structures des soins notamment le centre de santé de Masoya, l’hôpital Matanda (Butembo). Et là, nous sommes en train de nous préparer pour une vaccination pour les contacts et les contacts des contacts. Et, nos équipes sont à pied d’œuvre pour pouvoir mener d’autres actions avec la communauté », a-t-il affirmé.

Le docteur Nzanzu Syalita Eugène précise en outre que jusque maintenant, une centaine des cas contacts sont déjà listés, mais il regrette le fait que certains « cas à haut risques » soient en fuite.

« Nous avons déjà listé 161 contacts dans les deux zones de santé. Notamment à Biena et à Katwa. Mais, il y a d’autres contacts ici à Butembo qui sont en train d’être suivis. Mais, nous avons d’autres contacts que nous n’avons pas encore vu. Notamment le motard qui l’a (cas décédé d’Ebola, Ndlr) transporté de Masoya jusqu’à Butembo. Il y a le garde malade, et qui se retrouverait probablement à Kirima, dans la zone de santé de Biena », a indiqué Nzanzu Syalita Eugene, ministre de la santé au Nord-Kivu.

Mardi dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a, dans un communiqué parcouru par 7SUR7.CD, affirmé avoir déployé des experts en santé publique au Nord-Kivu, afin de contrer cette douzième épidémie d’Ebola dans la région.

Cette maladie est déclarée dans l’Est du pays 228 jours après la dixième épidémie d’Ebola qui sévissait, d’août 2018 à juin 2020, dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, causant la mort à plus de 2.000 personnes. Plusieurs autres vaccinations avaient été menées, notamment avec le vaccin Johnson & Johnson.

Joël Kaseso, à Butembo