RDC : Candidat à la présidence de la CENI, J-B Kongolo s'engage à fédérer toutes les parties prenantes au processus électoral de 2023

Vendredi 16 avril 2021 - 18:44
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Photo 7SUR7.CD

Expert en gouvernance démocratique, Jean-Bonheur Kongolo Pande souhaite briguer la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Il s'engage à relever les défis de la dignité, de l'appropriation de la démocratie congolaise, des élections transparentes et apaisées ainsi que d'une gestion de la centrale électorale qui sera à la hauteur de ses ambitions démocratiques.

"Je reste candidat à la succession de Corneille Nangaa. L'une des confessions religieuses que je préfère encore taire le nom m'a porté comme candidat et l'examen des dossiers que j'ai déposés est en cours. Nous devons relever les défis de la dignité, de l'appropriation de notre démocratie, le défi des élections transparentes et apaisées ainsi que d'une gestion de la CENI qui sera à la hauteur de nos ambitions démocratiques", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la presse ce vendredi 16 avril 2021. 

"Fort de son expérience professionnelle de 14 ans en matière de la gouvernance électorale, des droits de l'homme et appui institutionnel auprès des institutions internationales crédibles basées en RDC et en Afrique", J-B Kongolo Pande met en avant "sa personnalité non conflictuelle" pour concrétiser son ambition. Il dit avoir les atouts nécessaires pour fédérer toutes les parties prenantes au prochain processus électoral autour d'un idéal démocratique dont le Congo a besoin.

Pour lui, l'organisation de scrutins en 2023 est une exigeance constitutionnelle à laquelle il faut répondre. D'où, J-B Kongolo a estimé pouvoir consolider les acquis de la démocratie en RDC notamment par la transparence et la convivialité dans le traitement des dossiers à la CENI. 

Parlant des réformes, ce membre de la société civile a invité les parlementaires à prioriser celles liées à la loi électorale et à la gouvernance de la centrale électorale pour doter cette institution d'appui à la démocratie de nouveaux animateurs afin de leur donner le temps de travailler. 

"Il y a des réformes qui seront réalisées à long terme et d'autres à court terme. L'idéal c'est de ne pas piétiner l'ordre constitutionnel. Raison pour laquelle tout le monde est d'accord que nous puissions privilégier d'abord les réformes à court terme et les réformes à long terme seront réalisées plutard. Toutes les réformes qui touchent à la constitution ne peuvent pas être à l'ordre du jour pendant cette législature. Il y a par exemple, des articles qui nécessitent le référendum et dont la révision nécessite l'approbation du souverain primaire", a-t-il indiqué.

Il sied de noter que J-B Kongolo Pande est détenteur d'un Master en résolution de conflits armés à l'Université de Nairobi (Kenya). Il est aussi porteur d'un diplôme œcuménique de l'Université de Genève Institute de Bossey et gradué en communication au Collège de la Conférence des Églises de Toute l'Afrique (CETA). 

Merveil Molo