Lubumbashi : Gabriel Kyungu appelle l'armée à arrêter tous les jeunes de son parti qui collaborent avec les Bakata-Katanga

Lundi 26 avril 2021 - 09:58
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Photo 7SUR7.CD

Quelques jours après l'arrestation de 82 miliciens Bakata-Katanga par les forces de l'ordre, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président du parti Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC) appelle l'armée à arrêter tous les jeunes de son parti qui collaborent avec les miliciens Maï-Maï du mouvement Bakata-Katanga.

Il l'a dit le samedi 24 avril dernier au cours d'une réunion tenue à sa résidence avec les cadres de ce parti politique à Lubumbashi.

Kyungu wa Kumwanza affirme que ces jeunes doivent être arrêtés et acheminés directement à la prison.

"La police qui arrête quelqu'un qui dit il est JUNAFEC (Jeunes de l'UNAFEC), il ne faut pas le relâcher. Voilà un Kata-Katanga vrai. Quelqu'un qui engage le nom de l'UNAFEC, arrêtez-le et envoyez-le à Kasapa même sans procès. Nous on est pas des hypocrites. Donc j'en appelle à la police, aux services de sécurité, à l'armée, un jeune qu'on arrête qu'il est de l'UNAFEC dans les histoires de kata-Katanga, arrêtez-le et mettez-le là où il faut mettre les saboteurs du régime", a-t-il déclaré.

Il souligne que son parti était le premier mouvement politique à accompagner le chef de l'État Félix Tshisekedi "sans négociation" dès sa prise du pouvoir. D'où, poursuit-il, son parti est un combattant.

"Notre soutien au régime actuel de Félix Tshisekedi, nous n'avons pas attendu 1 mois, pas non plus négocier avec qui que ce soit. Nous accompagnons et reconnaissons Félix Tshisekedi Tshilombo. Nous quand nous décidons de combattre quelqu'un, c'est ouvertement. Nous ne sommes pas des serpents, nous sommes des lions, nous sommes un parti de combattants. Que l'opinion sache que j'avais déjà interdit le port d'uniforme des JUNAFEC pour qu'on ne fasse pas la confusion, de l'amalgame", a-t-il conclu.

Le jeudi 22 avril dernier, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo de la 22ème région militaire du Katanga ont présenté à la presse 82 miliciens Bakata-Katanga répartis en deux groupes. L'un arrêté dans la commune de la Rwashi et le second dans celle d'Annexe.

Patient Lukusa, à Lubumbashi