Dans une communication faite à la presse ce mardi 22 juin 2021, le rapporteur de l'Assemblée nationale Joseph Lembi Libula, a, au nom de son bureau, apporté des éclaircissements concernant l'octroi des véhicules (jeeps) aux députés nationaux qui défraye la chronique dans l'opinion politique et sociale.
Sur ce, le bureau de la chambre basse du parlement confirme qu'il avait bel et bien effectué une commande de 500 jeeps, en précisant notamment que ce geste participe à la prestation sociale des députés nationaux et il n'y a rien d'illégal ou d'immoral.
Voici en 5 points les précisions apportées par le bureau de l'Assemblée nationale :
1. Le bureau de l'Assemblée nationale confirme qu'il avait passé commande de 500 jeeps de marque Hundai, auprès d'une firme de la place, dans le respect des normes ;
2. La commande de 500 jeeps est payée par une banque privée sur base d'un accord entre celle-ci et l'Assemblée nationale ;
3. Les jeeps commandées par le bureau comme à chaque législature seront accordées à crédit aux honorables députés. Chaque institution a ses traditions et ces pratiques. À l'Assemblée nationale, à chaque législature, il a été décidé que le bureau accueil des véhicules et les distribue aux députés nationaux, c'est ainsi qu'a 2003 il y a eu des jeeps Nissan Trail, en 2006 des Nissan Patrol, en 2011 des Toyota Prado.
4. L'octroi des Jeeps aux honorables députés participe à la prestation sociale de ces derniers et procède de l'engagement pris par le bureau de l'Assemblée nationale, de donner un sens aux mandats représentatifs et aux statuts parlementaires.
5. L'Assemblée nationale a été renouvelée à plus de 90 % pendant plus de deux législatives. Les honorables députés nationaux se rendent dans les travaux de la plénière et commission à moto et en taxi, l'Assemblée nationale a enregistré beaucoup d'accidents. Il est plutôt honorable que l'élu de la nation ait la mobilité qui lui donne un peu plus de dignité.
Il sied de rappeler que plusieurs voix se sont levées pour condamner l'octroi des véhicules aux élus par le chef de l'État. Certains pensent même que ce geste que veut poser le chef de l'État, selon Christophe Mboso, vise à corrompre les élus du peuple.
Roberto Tshahe