Nord-Kivu : L'armée dévoile l'auteur qui a installé des engins explosifs à Beni

Lundi 28 juin 2021 - 12:47
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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont dévoilé ce lundi 28 juin 2021 les identités et l'origine de l'auteur qui a installé des engins explosifs dans différents milieux publics en ville de Beni (Nord-Kivu). 

Selon le lieutenant Anthony Mualushayi, porte-parole militaire des opérations Sokola 1 au Grand Nord-Kivu, qui a fait une communication officielle quant à ce, il s'agit d'un « terroriste Ougandais » membre actif de la rébellion d'Allied Democratic Forces (ADF). 

« Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo informent l'opinion que dans la soirée de ce 27 juin 2021, un attentat terroriste commis au rond-point Malumalu, à Beni, porte la signature de l'ADF MTN. Bien identifié par nos services comme chargé de formation et de recrutement et d'escorter de nouveaux terroristes vers Madina pour endoctrinement avant le déploiement à Mwalika, le kamikaze qui l'a fait exploser, c'est un sujet Ougandais répondant au nom de Ngudi Abdallah, très actif aux cotés de son chef : le sinistre terroriste Amigo. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo déplorent cet acte ignoble », a-t-il déclaré.

Il convient de noter que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ne se sont limitées qu'aux identités du bourreau sans pour autant préciser s'il est arrêté ou pas. 

Dans la ville de Beni, au moins deux bombes artisanales ont explosé en une journée (le dimanche, Ndlr). Le premier engin explosif piégé dans une paroisse catholique de Butsili a éclaté et blessé deux fidèles. Ils sont sous traitement médical. La seconde explosion est intervenue la soirée du même dimanche au quartier Mabakanga causant la mort d'une personne. 

Et face à cette situation, le maire policier de Beni, Narcisse Muteba, a pris dans l'urgence des mesures de prévention. Il s'agit de la mise en place d'un couvre-feu suivi de la suspension, pendant 48h, des activités socio-économiques et scolaires dans les lieux publics. 

Joël Kaseso, à Butembo