RDC : Le Rassemblement des députés Katangais exige de Nsingi Pululu le retrait de ses propos contre Kabila et appelle Mboso à ne pas aligner la Loi Tshiani 

Samedi 24 juillet 2021 - 17:57
Image
Photo droits tiers

Les élus nationaux membres du Rassemblement des Députés Katangais (RDK) ont, dans un communiqué de presse daté du 24 juillet 2021 et parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD, accusé leur collègue Nsingi Pululu d'avoir traité les anciens présidents Joseph Mobutu et Joseph Kabila d'étrangers. 

Pour ces élus du peuple, ces déclarations "incendiaires et infondées" sont de nature à porter atteinte à l’intégrité, l’unité et la cohésion nationales, valeurs fondamentales pour lesquelles, affirment-ils, Joseph Kabila a sacrifié toute sa jeunesse.

Ainsi, le RDK exige notamment que Nsingi Pululu retire ses propos.

"Nous condamnons les propos de l’honorable Nsingi Pululu contre un digne fils du Katanga, le président honoraire Joseph Kabila Kabange, père de la démocratie et de l’alternance politique en République Démocratique du Congo. Exigeons, de l’honorable Nsingi Pululu, le retrait de ces propos ainsi que la présentation des excuses publiques", lit-on dans ce communiqué signé notamment par Félix Kabange Numbi, Lucain Kasongo et Gaspard Mutonkole.

Dans la foulée, ce Rassemblement dit réitérer sa position de rejet de la proposition de loi "anticonstitutionnelle" sur le verrouillage d'accès à certains postes régaliens.

En outre, ces députés appellent le président de l'assemblée nationale à ne pas programmer cette proposition de loi déposée par Nsingi Pululu, parmi les matières à traiter. 

"Demandons au président du Bureau de l’Assemblée nationale d’user de sa sagesse et de ne pas programmer cette proposition de loi pour préserver l’unité du pays, la paix et la cohésion sociales", poursuivent-ils.

Ces élus du peuple demandent au président de la République, en tant que garant de la nation, de s’impliquer personnellement pour éviter au pays des "conséquences néfastes qui risquent de rompre le pacte républicain de Sun city, et de nouveau faire sombrer le pays".

Jephté Kitsita