À l'issue de la plénière du jeudi 16 septembre 2021, le député national Gratien de Saint Nicolas Iracan, membre de l'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, a affirmé que sa formation politique veille au grain pour contrer toute tentative tendant à programmer la proposition de loi initiée par Noël Tshiani parmi les matières à traiter à l'Assemblée nationale.
Par ailleurs, il s'est réjoui du fait que cette proposition de loi ne figure pas dans le projet de calendrier de cette session.
« Nous sommes contents que cette proposition de loi n'a pas été alignée. Nous surveillons la session jusqu'à la fin. Pas question d'aligner la proposition de loi Nsingi. Pas question d'opacité sur le processus de constitution de la CENI. Nous n'allons même pas manquer une plénière parce qu'on estime qu'il y a de gens qui peuvent nous contourner, nous allons lutter jusqu'à la fin. Nous ne voulons pas d'une loi qui va détruire les Congolais », a-t-il déclaré à la presse.
G. Iracan a réitéré la menace de son Parti politique de quitter l'Union sacrée au cas où les choses vont se passer autrement.
« Nous sommes en train de surveiller le bureau de l'Assemblée nationale. Nous n'allons même pas manquer une séance. Nous sommes mobilisés. Nous, Ensemble pour la République, avons 70 députés avec des alliés. Nous surveillons jusqu'à la fin pour qu'il y ait pas tentative d'insérer cette proposition de loi. Cette proposition de loi est un mort-né. Ensemble pour la République est clair. Si on ose aligner cette proposition de loi, nous quittons l'Union sacrée. Si Ensemble quitte l'Union sacrée, il y a risque que la majorité parlementaire bascule », a-t-il prévenu.
S'agissant de l'entérinement des membres de la centrale électorale, G. Iracan a laissé entendre que sa formation politique lutte pour que la transparence guide ce processus.
« Nous sommes forts. Pourquoi on n'a pas entériné les membres de la CENI ? C'est parce que nous nous sommes imposés. S'ils étaient forts, ils allaient déjà avoir une CENI complète. Mais où en est-on avec la commission paritaire ? La politique, ce n'est pas faire des bruits dans les médias. La politique, c'est un travail de fond. Il faut changer les choses en étant engagé. C'est ce que nous faisons », a dit ce membre de l'Ensemble pour la République.
Endossée par le député national Nsingi Pululu, la proposition de loi sur le verrouillage des fonctions de souveraineté qui soient réservées aux Congolais de père et de mère n'a pas été retenue parmi les sujets à examiner.
Dans une interview accordée le même jeudi à 7SUR7.CD, N. Tshiani dit être plus que serein que son initiative se trouvant encore au niveau du bureau d'études, sera programmée et débattue au cours de cette session de septembre.
Merveil Molo