Le parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) de Martin Fayulu Madidi, accuse les militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) d'avoir saccagé son siège situé sur le Boulevard Triomphal dans la commune de Kasa-vubu à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
C'est le député national Ados Ndombasi cadre de l'ECIDé, parti politique membre de la coalition LAMUKA, qui a livré cette information ce mardi 21 septembre 2021 dans une interview accordée à 7SUR7.CD.
À en croire Ados Ndombasi, les militants de l'UDPS qui manifestaient ce jour aux alentours du Palais du Peuple, ont jeté des projectiles et blessé leurs militants qui se trouvaient au siège.
"Il y a une manifestation de l'UDPS organisée devant le Palais du Peuple, qui a été autorisée par le gouverneur de la ville de Kinshasa. Ils sont passés devant notre siège, lls l'ont attaqué par des cocktails molotov, des pierres. Ils ont cassé des portes, des vitres. Ils ont emporté nos chaises, des ordinateurs. Et ils ont blessé gravement certains de nos militants", a déclaré Ados Ndombasi.
Dans la foulée, cet élu du peuple accuse la Police nationale congolaise (PNC) de complicité.
"La Police est arrivée en retard. Vous devez savoir qu'aujourd'hui, il y a une Police qui est complice. Nous sommes en face d'une Police qui soutient les actes de violences commis par l'UDPS. Nous devons le dire clairement, nous LAMUKA, nous sommes pacifiques, nous n'avons jamais tué des policiers, nous n'avons jamais incendié des Transco (bus ndlr), nous n'avons jamais brûlé un parti politique", a-t-il renchéri.
Cependant, l'élu de Kinshasa prévient qu'une plainte sera déposée dès ce mercredi contre l'UDPS et la Police.
"Nous allons porter plainte contre la Police et contre l'UDPS. On ne peut pas continuer comme ça, nous allons porter plainte dès demain", a-t-il prévenu.
Pour rappel, la manifestation dont fait allusion le député Ados Ndombasi, a été organisée pour soutenir les institutions du pays. Une situation déplorée par le camp de Martin Fayulu et d'Adolphe Muzito, faisant référence à la marche de LAMUKA interdite par le gouverneur de la ville de Kinshasa le 15 septembre dernier.
Jephté Kitsita