Équateur : Le MLC dément l'implication de Bemba dans la crise institutionnelle

Mardi 5 octobre 2021 - 07:59
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Photo : Droit tiers

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), direction politique de l'Équateur 1 dément l'implication de son président national Jean-Pierre Bemba dans la crise institutionnelle qui sévit dans la province de l'Équateur entre l'exécutif provincial et l'assemblée provinciale.

Dans une déclaration politique faite le lundi 04 octobre 2021, la fédération dudit parti dans la province politique Équateur 1 a fait savoir à l'opinion tant nationale qu'internationale que l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba n'est pas le « tireur de ficelle » de cette crise institutionnelle.

« Les propos outrageants et de surcroit mensongers à l'égard de notre président national [Jean-Pierre Bemba, ndlr] ont pour objectif nuisible de lui jeter l'opprobre afin de ternir son image prestigieuse auprès de la population », lit-on dans cette déclaration de la fédération du Mouvement de Libération du Congo en province politique Équateur 1.

Pour cette formation politique membre de l'Union sacrée de la Nation, ce « lynchage médiatique s'inscrit dans le cadre de vilipender » Jean-Pierre Bemba dont « l'influence politique à l'Équateur est grandissime ».

Sur instruction du président de la république Félix Antoine Tshisekedi, le ministre de l'intérieur et sécurité, Daniel Aselo, a invité tous les protagonistes de cette crise institutionnelle à l'Équateur à Kinshasa pour qu'une solution soit trouvée. 

Après le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) accusant le gouverneur Bobo Boloko Bolumbu de détournement des déniers publics, l'assemblée provinciale avait voté pour sa défenestration le 06 juillet 2021.

Cependant Bobo Boloko Bolumbu avait réussi à reprendre son fauteuil du chef de l'exécutif provincial de l'Équateur après avoir été réhabilité par la Cour Constitutionnelle. Une situation qui a enfoncé la province de l'Équateur dans une crise sans précédent vu que la majorité parlementaire à l'assemblée provinciale ne jure que par son départ à la tête de cette province. 

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena