La vente publique du maïs du Service National produit par les jeunes désœuvrés communément appelés ‘’Kuluna’’ à Kanyama Kasese dans le Haut Lomami, a démarré mardi 05 octobre, à Kinshasa.
C’est au marché de la liberté dans la commune de Masina que le go a été donné, a annoncé le commandant du service national, le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
‘’Sur instruction du président de la République commandant suprême des forces armées et du service national, il nous avait été demandé de faire bénéficier la population toute entière, de la production des champs de Kanyama Kasese et c'est chose faite. Pour aujourd'hui 05 octobre, le lancement des cantines populaires a concerné la ville province de Kinshasa’’, a-t-il fait savoir.
K. Kabwik a par ailleurs signalé qu’après la capitale, la vente va se poursuivre dans d’autres villes dont Mbuji-Mayi au Kasai oriental.
‘’Il y a plusieurs tonnes, le week-end on lance à Mwene-Ditu et la semaine prochaine on le fait simultanément à Kananga et à Kanyama et à Kamina, avant de passer à la partie sud du pays’’, indique-t-il.
Cette vente vient, selon lui, répondre à l’insuffisance alimentaire au pays, tel que voulu par le chef de l’Etat.
‘’La question pour l'instant n'est pas d'abord la quantité, mais le commandant suprême a voulu exprimer ou démontrer sa volonté qu'il avait et que c'était faisable, que le service national contribue à l'insuffisance alimentaire’’, a-t-il souligné.
Concernant le prix du sac, il s’élève à 18.000 CDF, 25 Kg, dans toutes les cantines.
‘’Le président de la République a décidé que ça soit le même prix. C'est 18.000 fc dans les cantines militaires, c'est le même prix dans les cantines populaires. A la Tshangu où nous avons commencé ça sera toujours à 18.000 fc, mais dans les provinces, ça dépend des réalités des certaines d’entre elles’’, a-t-il précisé.
A l’en croire, il ne s’agit nullement d’une concurrence déloyale, condamnant le surcoût de la farine par certains vendeurs sans soubassements officiels, dans le but ‘’d’extorquer la population’’.
Une centaine de jeunes désœuvrés appelés ‘’kuluna’’ opérant à Kinshasa, ont été transférés à la prison de Kanyama Kasese, pour suivre une formation au service national, notamment sur la production agricole.
GMM