Lubumbashi : "Aimer ce pays, c'est aussi soutenir RAM", (UDPS Danny Kabongo)

Dimanche 17 octobre 2021 - 18:02
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Danny Kabongo, président de la jeunesse du parti présidentiel, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), fédération de Lubumbashi en province du Haut-Katanga, a appelé au soutien du RAM (Registre des appareils Mobiles) en République démocratique du Congo.

Il a fait cette déclaration le samedi 16 octobre 2021 au siège de son parti situé à la Poste au centre-ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga en présence de plusieurs militants. 

Danny Kabongo affirme que cette "taxe" n'est pas seulement en République démocratique du Congo mais elle se retrouve dans beaucoup de pays du monde.

« Écoutez moi très bien, la taxe RAM a été instaurée dans ce pays depuis 2013 par Adolphe Muzito. Depuis, nous les enfants de l'UDPS, on n'a pas fait du bruit sur le RAM parce que nous connaissons que c'est une taxe normale, même en France, ça existe. Aimer ce pays, c'est aussi soutenir le RAM », a-t-il déclaré.

Dans la foulée, le président de la jeunesse du parti au pouvoir à Lubumbashi a appelé les jeunes à « ne pas tomber dans le piège » de ceux qui sont contre la gestion du pouvoir de Félix Tshisekedi.

« Ne tombez pas dans les histoires [de ceux, ndlr] qui travaillent contre votre pouvoir, qui critiquent le RAM. C'est une taxe normale [qu'on retrouve, ndlr] même dans tous les pays du monde. Ce n'est pas Sama Lukonde qui a instauré le RAM. Ce n'est pas Félix Tshisekedi. Nous avons trouvé le RAM mais on ne voulait pas expliquer à la population c'est quoi le RAM. C'est pourquoi je demande au ministre de PTNTIC, de communiquer sur le RAM », a-t-il exhorté.

Pour rappel, lors de la réunion du Conseil des ministres dirigée par le président Félix Tshisekedi par visioconférence le 15 octobre dernier, le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, abordant la question du RAM a indiqué que son gouvernement a « bien capté le message de la population et s'attèle à donner des réponses appropriées » lors du prochain Conseil.

Patient Lukusa, à Lubumbashi