
Dans un message parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD ce mardi 19 octobre 2021, le député national Claudel André Lubaya, élu de Kananga au Kasaï-Central, plaide pour la préservation des entreprises publiques de la mangeoire politique.
A l'en croire, depuis le dialogue inter congolais de Sun City, les entreprises publiques ont été réduites en simple butin à partager entre clans politiques au détriment de l’intérêt général et au mépris des principes universels de gouvernance d'entreprise et des bonnes pratiques en la matière.
"Ce modèle ruineux et défaillant, qui n’en est pas un du reste, a démontré toutes ses limites. Gécamines, MIBA, OKIMO, LAC, SNCC, RVA, CMDC, RVF, RVM, OGEFREM, BUKANGA LONZO et autres ont été, au fil du temps, transformées en champ de ruines par des mandataires véreux, politiciens ou partisans des politiciens, nommés sur base de leur activisme outrancier et protégés par des parapluies politiques, bénéficiaires des opérations retour", a indiqué Claudel Lubaya.
Par ailleurs, le président de l'Union Démocratique Africaine (UDA) originelle estime que malgré les réformes réalisées dans ce domaine avec la promulgation de la Loi N°8/008 du 7 juillet 2008, il n'y a aucune avancée.
"Ces entités économiques sont toutes inopérantes et partant, non compétitives. Insolvables et quasiment toutes en faillite, bon nombre d’entre elles accumulent plusieurs arriérés de salaire de leurs employés, en violation de l’article 36 de la Constitution", a-t-il renchéri.
Pour Claudel Lubaya, l’Union sacrée pour la nation, présentée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme une rupture avec l’ordre ancien, se doit de renoncer à la pratique nuisible de partage des entreprises publiques qui a ruiné l’économie du pays et entraîné la faillite de l’État.
Il appelle les politiciens à se désengager de la gouvernance des entreprises. Pour lui, c’est une des voies pour mettre fin à la corruption, la gabegie et l’impunité qui ont retardé le pays.
Jephté Kitsita