Nord-Kivu : Une centaine d'autres miliciens déposent les armes à Masisi 

Vendredi 29 octobre 2021 - 12:47
Image
7SUR7

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont contraint à la reddition, le jeudi 28 octobre 2021, une autre centaine de miliciens Maï-Maï très actifs dans la région de Nyamitaba, en territoire de Masisi (Nord-Kivu). 

Il s'agit des belligérants du groupe armé Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) répondant aux ordres du seigneur de guerre Janvier Karahire.

Le porte-parole de l'armée au Nord-Kivu, le Colonel Guillaume Njike Kaiko, qui confirme l'information à 7SUR7.CD ce vendredi, affirme par ailleurs que ces miliciens se sont rendus avec une vingtaine d'armes à feu qui s'ajoutent à 73 autres déjà récupérées entre les mains des mêmes combattants à l'issue de diverses opérations militaires dans le cadre de l'état de siège.

« Il s'agit d'une reddition qui a eu lieu hier (jeudi, Ndlr) à Nyamitaba. Une reddition d'au moins 110 éléments du groupe armé APCLS (Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain) de Monsieur Janvier Kalahire. Nous avons reçu 110 combattants qui ont emmené avec eux 24 armes. Nous avons profité par la même occasion pour présenter 73 autres armes issues des opérations que nous avons mené contre ce même groupe armé dans le Masisi et contre le groupe armé UPDC », a-t-il expliqué à 7SUR7.CD.

En fin juillet dernier, deux officiers autoproclamés et 90 combattants du groupe armé Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) s'étaient rendus aux FARDC avec 41 armes AK-47, à Lushebere, à environ 70 km de Goma, toujours dans le territoire de Masisi. 

Il convient de préciser en outre que depuis l'instauration de l'état de siège en mai dernier au Nord-Kivu et en Ituri, plusieurs centaines de miliciens ont déjà adhéré à la reddition pour ainsi contribuer à la pacification de l'Est de la République démocratique du Congo, longtemps meurtri par de nombreux groupes armés dont les plus agressifs sont les rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF) et les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). 

Joël Kaseso, à Butembo