Plus de 7404 personnes ont trouvé la mort dans les attaques qui ont eu lieu à Beni et Irumu entre 2008 et 2021.
C'est ce que renseigne le rapport dénommé «YATOMA» présenté à la presse ce mardi 09 novembre 2021, par le député national Tembos Yotama et le député provincial Mbenze Yotama sur les massacres dans cette partie de la République démocratique du Congo.
D'après ces deux élus, plus de 2237 attaques ont été enregistrées durant cette période dont plus de 696 entités ont été attaquées.
« Il nous laisse voir que pour la période d'étude, plus de 2237 attaques ont été enregistrées. Ces attaques ont causé la mort à plus de 7404 personnes. En bref, plus de 696 entités ont été attaquées pendant notre période d'étude », a annoncé le député national Tembos Yotama.
Yotama a fait savoir aux chevaliers de la plume que d'autres attaques perpétrées contre les populations ont lieu dans les zones contrôlées par les forces de l'ordre.
« Et malgré ce nombre très alarmant et on ne sait pas trop sentir l'implication des services de sécurité qui sont pourtant éparpillés dans les zones sous massacres. Curieusement, d'autres attaques ont lieu dans les endroits surmilitarisés, le cas d'Eringeti, Maimoya », a-t-il ajouté.
En outre, ces députés ont indiqué également que la majorité de victimes sont de la communauté Nande avec plus de 5.891 personnes tuées.
« Au total, nous avons identifié 5.891 victimes Nande et 319 victimes d'autres communautés. Certaines victimes, découvertes égorgées et abandonnées dans la brousse en putréfaction très avancées n'ont pas pu être identifiées », rajoute l'élu de Butembo.
Les auteurs de ce rapport dit «YOTAMA», se demandent notamment pourquoi les Nations-Unies semblent trainer les pieds pour qualifier ces drames de génocide.
Il sied de rappeler qu'avant d'être présenté à la presse, ce rapport a été présenté à l'Assemblée nationale devant les élus nationaux lors d'une plénière qui s'est déroulée le mois dernier.
Roberto Tshahe