Coup d’État au Burkina Faso : Félix Tshisekedi demande la libération immédiate et inconditionnelle de Roch Kaboré

Mardi 25 janvier 2022 - 08:53
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Le président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l'Union Africaine, Félix Tshisekedi, n'a pas tardé à réagir au sujet de la situation politique qui prévaut au Burkina Faso.

En effet, un coup d'Etat a été perpétré au Burkina Faso. Le président Roch Kaboré a été renversé par l'armée et arrêté par la même occasion. 

Face à cette situation, Félix Tshisekedi, en sa qualité de président de l'Union Africaine, demande via un communiqué daté du 24 janvier 2022 la libération immédiate de son homologue Burkinabé Roch Kaboré.

"Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo, Président en exercice de l'Union Africaine condamne fermement l'arrestation du Président Roch Marc Christian Kabore et demande sa libération immédiate et inconditionnelle", a-t-il indiqué.

Dans la foulée, Félix Tshisekedi appelle l'Union Africaine, la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les Nations Unies et toute la communauté internationale à conjuguer efficacement leurs efforts pour s'opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, des militaires ont annoncé la dissolution du gouvernement et la fermeture des frontières, lors d'une allocution télévisée lundi 24 janvier. 

Lisant un communiqué signé du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui assure désormais le pouvoir, un capitaine a également annoncé la fermeture des frontières à compter de minuit, la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution. 

Ils se sont engagés au "retour à un ordre constitutionnel" dans "un délai raisonnable". 

Signalons par ailleurs que le secrétaire général de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) a rapidement condamné "fermement" le "coup d'Etat".

Jephté Kitsita