Quelles sont les actions idoines à initier pour la mise en place d'un système d'informatisation en vue permettre aux créateurs d'entreprises de pouvoir y parvenir en ligne sans besoin de se présenter physiquement au Guichet unique de création d'entreprise (GUCE) ?
Ce sujet justifie la portée de l'atelier de réflexion sur l'enregistrement en ligne de création d'entreprise au GUCE dont les travaux ont été lancés ce lundi 10 octobre 2022 par le vice-ministre de la Justice, Amato Bayubasire Mirindi. Ces assises se tiennent à l'Institut National de Formation Judiciaire (INAFORJ) situé à Kinshasa. Elles vont prendre fin ce mardi.
L’objectif général est de contribuer à l'optimisation du fonctionnement du GUCE, mais aussi de créer un système d'enregistrement en ligne de la création d'une entreprise ; de rendre disponible l'information relative au processus de création d'entreprise ; de faciliter l'accès aux procédures de formalisation de l'entreprise et de permettre la traçabilité de gestion des opérations de la création d'entreprise.
Dans son speech, le vice-ministre de la Justice a signifié que la mise en place effective du système d'informatisation du GUCE (E-GUCE) contribuera de manière conséquente à l'amélioration du climat des affaires et des investissements qui constitue le cheval de bataille du chef de l'État.
« Cet atelier de réflexion devrait être considéré comme un premier jalon dans la mise en œuvre effective de ce nouveau programme. Par ailleurs, ledit programme s'inscrit dans la vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui tient à l’amélioration du climat des affaires. Cette vision est implémentée par le Gouvernement dirigé par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en vue d'attirer les investisseurs en RDC en assurant un meilleur climat des affaires et de ce fait, faire avancer l'économie de notre cher et beau pays », a déclaré A. Bayubasire Mirindi.
Pour lui, la concrétisation de cette réforme ne doit plus souffrir d'un retard quelconque.
« L'importance que revêt le sujet d'aujourd'hui, à savoir, l'enregistrement en ligne des entreprises au Guichet unique n'est plus à démontrer et ce, au regard de l'évolution même de création d'entreprises, corollaire de l'amélioration du climat des affaires dans notre pays en premier lieu, et ensuite au regard des difficultés rencontrées actuellement par le Guichet unique car n'ayant pas d'autres choix que de s'accommoder à cette nouvelle approche dont la matérialisation ne doit plus souffrir d'un retard quelconque car le temps risque de jouer contre nous », a-t-il souligné.
4 exposés sont au menu pour cette première journée. Il s'agit de :
- L'analyse critique du système informatique existant au GUCE : Notaire Ita Iyolo ;
- Enregistrement en ligne au GUCE : Défis et opportunités : Professeure Herady Amisi, directrice générale du GUCE ;
- Enregistrement en ligne au GUCE : Problématique de la réforme : Anthony Kinzo Kamole, directeur général de l'ANAPI ;
- Enregistrement en ligne au GUCE : Quel est le système adapté ? : Gabriel K. Baloji, consultant.
Merveil Molo