L'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, déplore la situation humanitaire délicate provoquée par l'activisme des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et appelle les parties prenantes au conflit à un cessez-le-feu.
Il l'a dit dans un point de presse tenu ce mardi 15 novembre à Goma, après d'une descente à Kanyaruchinya, au nord de la ville, où il a visité les déplacés venus de différentes localités de Rutshuru et Nyiragongo attaquées par les rebelles.
« Ces enfants, femmes et vieux qui souffrent n'ont rien à voir avec ces conflits (...) Il ne faut pas dire qu'on doit d'abord dialoguer et puis, arrêter la guerre non ! Nous devons d'abord arrêter cette guerre et dialoguer après », a déclaré Uhuru Kenyatta au micro de 7SUR7.CD.
Uhuru Kenyatta ainsi clôturé son court séjour dans la capitale du Nord-Kivu dans un climat de panique au nord de la ville. Les déplacés de Kanyaruchinya se sont tous déferlés à Goma après des rumeurs faisant état de l'avancée des rebelles du M23 qui ont tout de même réussi à s'emparer de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Glody Murhabazi, à Goma