RDC - Prétendue embauche des expatriés à la Réserve de faune à Okapis : L'ICCN rejette ces accusations et dénonce un acharnement contre son partenaire WCS

Jeudi 17 novembre 2022 - 13:23
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À travers un communiqué parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 17 novembre 2022, l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) dénonce un acharnement contre son partenaire Wildlife Conservation Society (WCS). Ces médias, explique la même source, accusent WCS de notamment signer des contrats d'embauche pour les expatriés qui travaillent pour la Réserve de faune à Okapis à partir du Rwanda. L'ICCN rejette ces accusations et menace de porter plainte contre leurs auteurs. 

(Ci-dessous l'intégralité du communiqué de l'ICCN)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Depuis un certain temps, nous, Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN en sigle, Établissement Public à caractère technique et scientifique, observons un acharnement de certains médias à l'endroit d'un de nos partenaires de longue date dénommé Wildlife Conservation Society, WCS en sigle, qui cogère avec nous la Réserve de Faune à Okapis (RFO), depuis 2018.

La RFO est située dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo (RDC) et dont le Quartier Général se trouve à Epulu, dans le Territoire de Mambasa, Province de l'Ituri.

Ces médias accusent notre partenaire des faits suivants :

1- De signer des contrats d'embauche pour les expatriés qui travaillent pour la Réserve à partir du Rwanda, pays agresseur de la RDC;

2- Selon ces médias, les expatriés seraient des militaires ou paramilitaires américains ou britanniques et arriveraient du Rwanda par jet privé au Quartier Général de la RFO, sans se faire signaler auprès des services d'immigration congolais;

3- De l'absence totale d'investissement dans la conservation, dans les infrastructures de base (écolière, hospitalière...) en faveur des populations riveraines de la Réserve;

4- De récolter des fonds qui varient entre 15 et 60 milliards de dollars
américains par an au nom de la population congolaise d'Epulu qui n'en bénéficie pas.

Au regard de toutes ces accusations structurées en 4 points, l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, en collaboration avec son partenaire, s'inscrit en faux contre toutes ces accusations et les rejette vigoureusement pour les raisons suivantes :

1- Les contrats d'embauche des expatriés qui travaillent dans la Réserve de Faune à Okapis sont signés sous la responsabilité et l'autorité du siège mondial de WCS à New York et non du bureau de WCS à Kigali. Les contrats nationaux sont, quant à eux, signés en RDC;

2- Ces expatriés sont généralement des chercheurs, des militaires ou paramilitaires démobilisés ou à la retraite, qui viennent sur demande de PICCN dans le cadre du renforcement des capacités de nos écogardes et sont soumis aux formalités d'immigration. Par ailleurs, leur transport sur le site de la RFO est organisé avec les moyens de transport que tous les congolais empruntent. Il sied de noter que la RFO n'a pas de pistes d'atterrissage capables d'accueillir un jet et aucun agent de la WCS n'a jamais pris un vol direct d'Epulu vers le Rwanda et vice-versa;

3- En ce qui concerne les investissements en faveur des communautés riveraines de la Réserve de Faune à Okapis, il faut noter que la mission de L'ICCN est d'assurer la conservation de la biodiversité dans les Aires protégées et d'encourager la recherche scientifique et promouvoir l'éco- tourisme en valorisant la Biodiversité (Okapis) conformément à la loi N° 14/003 du 11 février 2014. Le contrat de cogestion entre l'ICCN et la WCS pour la RFO adhère pleinement et d'une manière globale à cette mission;

4- Les fonds évalués entre 15 à 60 milliards de dollars américains récoltés par notre partenaire sur le dos des populations riveraines de la RFO ne sont que le fruit de l'imagination de nos journalistes en mal de sensationnel.

En conclusion, au regard des éléments en notre possession, l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature continue à faire confiance en son partenaire WCS jusqu'à preuve du contraire.

Au regard de tout ce qui précède, l'ICCN se réserve naturellement le droit de porter plainte et souhaite urgemment une visite mixte contre vérification (MEDD, A.N.R, DGM, Présidence, Ministère de l'Intérieur et la Province de l'Ituri).

Le Chargé de la Communication de l'ICCN

Dieudonné Kosekpwe Sidia

munication

Dieudonné KOSEKPWE SID POUR LA CONSERVA

CONGOL