La délégation nationale du projet "TRANSFORM" qui est arrivée à Kananga au Kasai-Central depuis le début de la semaine, a sensibilisé les différentes couches sociales à s'approprier ledit projet qui vise à autonomiser les femmes.
D'après le chef de projet, Alexis Mangala qui s'est confié à la presse jeudi 17 novembre, "Transform" est une opportunité qui se présente dans la ville de Kananga et sa périphérie pour pouvoir développer l'écosystème entrepreneurial de Petites et moyennes entreprises (PME), et apporter un soutien aux femmes qui entreprennent dans cette ville.
Il ajoute que ce projet d'autonomisation des femmes entrepreneurs qui s'exécute dans sept villes du pays, passera par la mise à niveau de Petites et moyennes entreprises (PME) pour la transformation économique de la RDC et la création de l'emploi.
En outre, M. Mangala souligne que ce projet va apporter un soutien aux femmes entrepreneurs par des formations, des accompagnements et éventuellement une subvention en nature. Il va aussi appuyer les institutions de micro-finance grâce à un fonds de garantie qui sera géré par le Fonds de promotion de micro-finance en faveur des PME.
« Par ce projet, des actions seront menées pour améliorer l'environnement des affaires et apporter un soutien aux structures qui appuient le développement de petites et moyennes entreprises (PME) nouvellement établies et celles existantes », a-t-il déclaré.
S'agissant du coût de ce projet, il signaler que ce projet financé à hauteur de 300 millions de dollars américains (financement mixte un don et un prêt de la banque mondiale) dans son ensemble, prône aussi la création de centres de PME constitués des espaces où s'installent les PME qui mutualisent leurs équipements.
« C'est un projet de 300 millions USD avec la spécificité que l'enveloppe n'est pas repartie par ville et donc la ville qui s'organise mieux ou qui a un bon potentiel va capter l'essentiel du financement », a-t-il renchéri.
Il sied de préciser que les secteurs qui seront soutenus sont notamment l'agroindustrie, l'industrie légère et le secteur de service à l'exclusion du commerce général et du commerce d'import export.
Et la principale démarche réside dans le camp des autorités qui doivent être sensibles à la question de pouvoir offrir aux entrepreneurs la possibilité de se formaliser car la plupart évoluent dans l'informel.
Alain Saveur Makoba