Le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise dans la province de la Tshopo, le commissaire divisionnaire adjoint Sabiti Abdallah Patrick, a présenté au vice-gouverneur de cette province une vingtaine de présumés criminels accusés d'être à la base de l'insécurité dans la ville de Kisangani et ses environs. La cérémonie y afférente a eu lieu le mercredi 15 mars 2023.
A en croire une dépêche de la cellule de communication de la PNC/Tshopo parvenue à 7SUR7.CD, ces arrestations sont le résultat de multiples opérations de traque de ces inciviques menées dans la ville de Kisangani, par les services spécialisés de la Police Nationale Congolaise appuyés par les éléments de la 31ème région militaire des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo).
Ces présumés criminels regroupés en 8 bandes, indique la même source, seront immédiatement mis à la disposition des instances judiciaires compétentes afin qu’ils répondent de leurs actes. Ils sont poursuivis des crimes suivants : vol à mains armées, association des malfaiteurs, extorsion, menace d’attentat,
Ce qui est grave encore est le fait que parmi ces présumés criminels, il y a 3 militaires de la 31è Région Militaire FARDC. Censés protéger la population, ils se livraient à des crimes contre elle. Ils ont été arrêtés au Bloc Motumbe, Commune Makiso. Ils étaient de service et ont abandonné la garde pour perpétrer le vol à mains armées à l’aide de deux armes AK 47, N° 1814 et 1924.
Un autre délinquant récidiviste ASUMANI JEFF, surnommé "DJANGO NE PARDONNE PAS", qui avait bénéficié de la liberté provisoire le 9 mars 2023, a été à nouveau arrêté pour association des malfaiteurs et menace d’attentat.
Dans la foulée, le commandant provincial de la Police/Tshopo a réitéré l'engagement de la PNC à mettre fin à la "barbarie". Pour y arriver, il a appelé la population à collaborer avec les services de sécurité.
Patrick Abdallah a aussi invité les parents à sensibiliser leurs enfants à quitter les réseaux criminels sinon, a-t-il martelé, ils subiront la rigueur de la loi.
Christian Dimanyayi