Une crise humanitaire sévit dans une partie du territoire de Kalehe au Sud-Kivu, après les inondations meurtrières survenues le jeudi 04 mai dernier, et qui ont causé des centaines de pertes en vies humaines et d’innombrables dégâts matériels.
Le gouvernement, les organisations humanitaires et les bienfaiteurs se mobilisent pour pallier à cette crise. HJ Foundation, de l’homme d’affaires indien Harish Jagtani a mobilisé 80 tonnes de vivres et non-vivres pour venir en aide aux sinistrés qui ont tout perdu.
« La fondation Harish Jagtani HJ a remis 30 bidons d’huile, 1.000 sacs de riz, 7 sacs de sucre, 4 groupes électrogènes, 300 sacs de farine maïs, 200 cartons de sardines, 300 cartons de biscuits, 30 boxes de sel, 100 sacs de braise, de cuves de WC, des matelas, des lits, des médicaments, pour ne citer que ces vivres et non vivres destinés aux sinistrés de cette catastrophe », a déclaré Jemima Iragi, responsable des opérations de HJ Foundation dans une interview accordée à la presse locale.
Une assistance médicale est également déployée. Une clinique mobile avec une capacité de 20 lits y est installée pour une période de 15 jours pour la prise en charge de blessés et des cas de traumatisme.
« On a établi une clinique mobile à Bushushu qui apporte un support aux médecins qui sont sur le terrain et qui sont dépassés en ce moment. On achemine aussi des médicaments de plus et du matériel médical supplémentaire comme des équipements radio … et des psychologues qui pourront accompagner les victimes », a-t-elle souligné.
La Fondation a également octroyé 81 cercueils pour permettre l'enterrement digne de certaines victimes de la catastrophe naturelle.
HJ Foundation a été créée en 2016 par l’homme d’affaires indien, Harish Jagtani et intervient dans le domaine hospitalier, développement immobilier, l’hôtellerie, l'aviation, etc. La fondation s’illustre aussi dans des actions de charité, de solidarité.
Pour rappel, des inondations ont touché les villages Bushushu et Nyamukubi dans le territoire de Kalehe le 04 mai dernier et tué près de 500 personnes. Des maisons d’habitation, des écoles, marchés et entrepôts ont aussi été emportés par des eaux boueuses, laissant un paysage désertique sur des centaines d'hectares.
Glody Murhabazi, à Goma