Dans un communiqué de presse rendu public le samedi 18 novembre 2023 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce dimanche, la Commission nationale de droits de l'homme, bureau de représentation du Haut-Katanga, dénonce les actes de violations et atteintes aux droits humains perpétrés par certains policiers de la circulation routière à Lubumbashi.
Maître Joseph Kongolo Wa Momat, coordonateur provincial de la CNDH qui signe ce document, renseigne que le dernier cas d'atteinte aux droits humains est celui survenu il y a une semaine contre un député national. L'élu du peuple Matthieu Kasunka a vu les pneus de son véhicule être "délibérément" troués par ces roulages sur ordre d'un officier policier, explique la CNDH.
À en croire ce défenseur judiciaire, l'ordre de crever ces pneus venait d'un officier policier répondant au nom de Musakula JC pour "la simple raison que le député avait garé sur le parking de la PNC qui du reste constitue une servitude de l'Etat".
Dans la foulée, la Commission nationale des droits de l'homme appelle le commissaire général de la PNC à suspendre l'officier concerné, selon la législation de la Police et à l'auditeur militaire de poursuivre l'intéressé qui a, selon ce document, outrepassé ses lignes.
Il y a une semaine, une voiture d'un animateur d'une émission radio à Lubumbashi a été saccagé par les jeunes du quartier Shindayika dans la commune de Rwashi. Des actes de plus en plus condamnés par les défenseurs des droits humains.
Patient Lukusa, à Lubumbashi