Les services de sécurité de la province du Kasaï ont arrêté deux (2) présumés criminels, le vendredi 9 février 2024, à la frontalière de Kamako, qui sépare la République démocratique du Congo à l'Angola.
Selon la société civile locale qui confirme cette nouvelle, il s’agit d’un sujet congolais et d’un angolais munis d’une arme AK 47 en provenance de l'Angola.
Tous deux, a ajouté la même source, faisaient parties d’un réseau de criminels démantelé par les services de sécurité.
Le président de la société civile de Kamako, l'abbé Trudon Keshilemba, indique que ces présumés bandits voulaient vendre cette arme.
"Il y a un congolais et un angolais. Ils avaient une arme de guerre AK-47. Ils voulaient vendre cette arme. Ces sont des personnes qui font entrer ou sortir des personnes de manière clandestine en Angola ou de l'Angola vers la RDC. Ils ont été arrêtés par les services de sécurité", a expliqué le président de la société civile de Kamako.
Pour le moment, les deux présumés criminels sont acheminés à Tshikapa, Chef-lieu de la province du Kasaï sous l’escorte militaire pour des poursuites judiciaires.
La société civile locale invite les autorités congolaises à renforcer la sécurité à la frontière entre la RDC et l'Angola, et aussi décourager les migrations clandestines entre les deux pays.
Fabien Ngueshe, à Tshikapa