RDC : La CNDH plaide auprès de la première présidente de la Cour d'appel de Kinshasa/ Gombe pour la libération des enfants en conflits avec la loi 

Mercredi 24 avril 2024 - 15:39
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La commissaire nationale de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH-RDC) a rencontré le mardi 23 avril 2024 au palais de justice, la première présidente de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, Espérance Dia Akir Akir, pour solliciter son implication dans le plaidoyer relatif à la libération des enfants en conflit avec la loi, placés irrégulièrement au pavillon 10 de la Prison centrale de Makala.

À en croire Gisèle Kapinga Ntumba, un travail de monitoring a été fait pour identifier ces enfants avant de porter ce plaidoyer auprès de cette instance juridictionnelle.

"Nous sommes venus rencontrer la première présidente de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, parce qu'actuellement, nous sommes en train de faire un plaidoyer pour la libération des enfants en conflit avec la loi, détenus irrégulièrement au pavillon 10, à la Prison centrale de Makala", a-t-elle renseigné.

Une sollicitation consécutive à un monitoring a fait savoir Gisèle Kapinga Ntumba.

"Après le travail de monitoring auprès des tribunaux, notamment pour enfant, comme la première présidente de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe est la cheffe dans sa juridiction, on devait la rencontrer pour qu'elle sache ce que nous sommes en train de faire, afin qu'elle s'implique", a-t-elle indiqué.

Ces échanges ont été fructueux, d'après Gisèle Kapinga signifiant qu'Espérance Dia Akir Akir a promis une suite favorable et entend dénouer des liens avec la CNDH en vue de lutter contre la surpopulation des enfants placés irrégulièrement en prison.

"Elle vient de nous dire qu'elle va s'impliquer pour que tous les enfants qui sont en situation irrégulière soient libérés. Elle a même souhaité voir le partenariat se poursuivre entre la CNDH et sa juridiction. Que les deux institutions travaillent ensemble pour lutter particulièrement contre la surpopulation des enfants placés irrégulièrement dans la prison", a déclaré Gisèle Kapinga Ntumba.

Ce plaidoyer s'inscrit, d'après la CNDH, dans le cadre de la Journée africaine de la détention préventive, célébrée le 25 avril de chaque année.

Christel Insiwe

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