La représentante résidente du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), Angèle Dikongue Atangana et la ministre du Genre, famille et enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, ont échangé le jeudi 18 juillet 2024 sur la collaboration entre ces deux institutions en matière des violences Basées sur le Genre, et autres thématiques abordées par cette agence onusienne.
Le HCR-RDC veut que la ministre du Genre appuie la promulgation de deux édits en faveur des femmes et des enfants signés en 2022 par les gouverneurs de 3 Kasaï après les massacres de Kamwina Nsapu.
« Ces édits là ont été finalisés en 2022, ils ont été envoyés à Kinshasa pour qu'ils soient publiés au journal officiel. Malheureusement, cette promulgation n'a pas eu lieu. Donc j'ai demandé l'appui de la ministre pour que cette promulgation ait lieu. C'est ce que demande la loi congolaise », a-t-elle expliqué.
L'autre discussion a porté sur la fermeture des maisons de tolérance qui ne facilitent pas le travail des humanitaires dans l'Est du pays.
« Je lui ai parlé des maisons de tolérance à l'Est qui sont une grosse épine aux pieds de nous humanitaires. Aujourd'hui, on comptabilise plus de 1000 maisons de tolérance et toutes les programmations que nous essayons de faire en faveur de ces femmes, ces jeunes filles pour les protéger, les assister ne mènent à rien tant qu'elles sont dans cet espèce de cercle vicieux. Donc, nous avons souhaité que la ministre en collaboration avec ses paires notamment la justice, l'intérieur et la jeunesse puissent aider pour que ces maisons puissent être fermées », a-t-elle fait savoir.
Angèle Dikongue a, par ailleurs, sollicité l'implication de Léonnie Kandolo pour la mise en place d'un protocole relatif aux données en matière des violences Basées sur le Genre pour garantir leur confidentialité.
Toutes ces préoccupations soumises à la ministre du Genre ont reçu des assurances dont la mise en place d'une équipe pour organiser la création dans les jours qui viennent d'un protocole des données en matière des violences Basées sur le Genre entre les deux institutions.
Christel Insiwe