Manifestations à l'HEC-KIN : "le Comité de gestion n'a jamais réservé un traitement inhumain ou tribal aux agents ( délégation syndicale)

Samedi 27 juillet 2024 - 13:19
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Dans un entretien avec la presse, la délégation syndicale de la Haute École de Commerce de Kinshasa (ex ISC) a démenti les rumeurs qui ont circulé sur la toile, accusant le comité de gestion de réserver un traitement inhumain et tribal au personnel et de révoquer en cascade
les agents.

Cette rumeur a été alimentée par un groupe d'individus qui ont manifesté mardi dernier devant l'HEC-KIN, s'amenant avec des calicots, armes blanches et certains ingrédients pour saper la quiétude et le bon déroulement des activités académiques. Ils se sont présentés comme les agents qui ont été révoqués injustement par le comité de gestion, ce qui n'a pas été le cas.

En réaction, la délégation syndicale dénonce de la manipulation. À en croire son président, Jean-Baptiste lokando,  il n'y a jamais eu traitement inhumain ou tribal des agents de la HEC-KIN par l'actuel comité de gestion. Cette manifestation a été menée par des agents à qui, l'administration a collé des demandes d'explication, mais qui ont refusé délibérément de répondre à cette action administrative.

Poursuivant, il a souligné qu'il y a eu dans la nuit de dimanche à lundi des personnes non autrement identifiées qui ont cadenassé  les entrées, même celles de la Banque Access.

"C'est ainsi qu'une enquête a été lancée, afin que les auteurs puissent répondre de leurs actes. Au niveau des autorités académiques, des enquêtes ont été aussi lancées, pour, avant tout, certifier les gardes universitaires qui ont été commis à la surveillance de chaque entrée. En scrutant les images de la vidéosurveillance, elles ont de la plus belle manière dévoilé la présence de quelques agents orchestrant les actes de vandalisme avec la complicité des gardes universitaires. L'autorité administrative a pris des dispositions pour commencer à infliger une demande d'explication sur le plan administratif à certains des travailleurs. Ils leur ont donné 48 heures pour répondre. Une mesure conservatoire a été prise selon la procédure administrative, donc une suspension préventive a été donnée à certains agents", a rapporté ce syndicaliste.

Le président de la délégation syndicale de la Haute École de Commerce a par ailleurs affirmé que certains de ces agents ont catégoriquement refusé même de réceptionner ces demandes d'explication, bafouant ainsi les règles de base de l'administration.

"Alors, certains ont répondu à cette demande d'explication. Les autres ont préféré défier l'autorité en refusant de recevoir les demandes d'explication. Or, sur le plan administratif, ce sont les écrits qui comptent. C'est ainsi qu'ils ont été suspendus. Et récusant cette mesure préventive, les récalcitrants sont allés chercher le concours d'autres agents, qui n'étaient pas concernés par cette mesure, pour venir perpétrer le désordre au sein de cet établissement. Cependant, seule la délégation syndicale est habilitée à porter toutes les revendications des travailleurs", a rappelé Jean-Baptiste Lokando.

La délégation syndicale a  de la HEC a saisi cette occasion pour démontrer que toutes les accusations portées par les manifestants sont fausses.

"Ils sont venus perturber l'ordre public alors, qu'on était en plein Conseil de l'institut, en amenant les personnes non identifiées et drainant une foule d'étudiants avec banderoles bien préparés et des propos qui ne reflètent pas réalité. Ils étaient bien armés avec des armes blanches, essence et d'autres ingrédients pour bombarder", a-t-il expliqué Jean-Baptiste Lokando.

Le représentant de syndiqués a aussi  fustigé le propos de l'infiltration Rwandaise tenus par les manifestants qui, selon lui, qui n'est qu'une accusation qui n'a pas sa place dans un milieu purement scientifique.

À en croire Jean-Baptiste Lokando, en une année, l'actuel comité de gestion a mené beaucoup de réformes sur tous les  plans , notamment  la digitalisation de la gestion financière de la HEC-KIN.

"En moins d'une année, l'actuel comité de gestion a rendu les parents et les étudiants à l'aise, en mettant en place Opta solution, une application qui permet la transparence dans la gestion financière, où les parents peuvent payer directement les frais de leurs enfants. L'IGF qui en mission à l'HEC dans le cadre de sa patrouille financière n'a rien  signalé et elle est encore là. Il y a aussi la numérisation. Il faut citer aussi l'espace entrepreneurial où les étudiants apprennent la théorie et la pratique directement. Aujourd'hui, le master complémentaire a été organisé en une année, une passerelle qui mène vers  l'école doctorale. C'est une innovation. Une valeur ajoutée", a-t-il souligné.

Avant de clore son propos, le président de la délégation syndicale de la HEC a demandé aux autorités de mener l'enquête pour savoir "qui sont les véritables auteurs intellectuels de la destruction de la vision du chef de l'État à la Haute École du Commerce".

ODN