Le procès sur la tentative du coup d'État en RDC se poursuit à la prison militaire de Ndolo. Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe qui statue sur cette affaire a annoncé la projection par des experts de la Police judiciaire des images qui démontrent le degré de culpabilité de chaque prévenu à l'audience de ce lundi 12 août 2024.
Le Président du TMG/Gombe a aussi indiqué que deux temoins cités par le ministère public seront auditionnés au cours de cette audience. Les juges vont aussi poursuivre l'audition des prevenus.
Le Tribunal promet de terminer au cours de cette audience avec la comparution des prevenus
Kazadi Bokondoa, Tikimo et Jean-Jacques Wondo.
Rappelons qu'à l'audience du vendredi 09 août, le Tribunal avait auditionné 5 prévenus recrutés à Kinshasa par Christian Malanga, chef du mouvement New Zaïre.
Il s'agit de Kasongo Isabo Marius, de Kasongo Kerekere Eric, de Kasongo Osiang Ekien, de Katalayi Fazili Richard et de Bitumba Simon Héritier. Ils ont tous nié avoir été au courant du projet du mouvement New Zaïre de renverser le régime en place en RDC par un coup d'État.
Membres d'une même famille, les prévenus Kasongo Isabo Marius, Kasongo Kerekere Eric, Kasongo Osiang Ekien et Katalayi Fazili Richard ont rapporté avoir été bernés comme quoi, ils étaient recrutés pour travailler dans une organisation non gouvernementale qui venait de s'implanter en RDC.
Soulignons qu'au cours de cette même audience, les prévenus Jean-Jacques Wondo et Ephraïm Mugangu ont introduit les demandes de liberté provisoire. Le Tribunal a pris les moyens développés en délibéré en promettant de rendre ses jugements avant dire droit vendredi prochain.
Il sied de rappeler qu'au total 51 personnes sont poursuivies dans cette affaire. Ils sont accusés de sept infractions, à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.
Ces personnes sont reprochées d'avoir tenté un coup d’État en RDC dans la matinée du 18 au 19 mai dernier. Selon le ministère public, ils ont d’abord attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de s'en prendre au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République.
ODN