
Le procès en appel des assaillants ayant tenté le coup d'État en République démocratique du Congo, le 19 mai dernier, s'est ouvert ce jeudi 10 octobre 2024 devant la Cour militaire de Kinshasa/Gombe, à la prison millitaire de Ndolo.
Au total, 37 prévenus condamnés à la peine de mort au premier degré par le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe sont jugés au degré d'appel parmi lesquels Jean-Jacques Wondo, ancien conseiller spécial de l'administrateur général de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR) en charge des réformes.
Rappelons qu'après trois mois d'instruction, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict le 13 septembre 2024. Sur les 51 personnes poursuivies, 37 personnes ont été condamnées à la peine de mort, alors que 14 ont été acquittées.
Parmi les 37 prévenus condamnés à la peine de mort figuraient Jean-Jacques Wondo, ainsi que les sujets américains Marcel Malanga, fils biologique de Christian Malanga, Zalman Polun Benjamin et Taylor Christa Tompson.
Qualifiant ce jugement de politique et de peu motivé, ces prévenus ont interjeté appel dans le légal. D'où le début de cette instruction au degré d'appel.
Il sied de noter qu'au total 51 personnes étaient poursuivies devant les juges militaires pour les infractions de terrorisme, de détention illégale d'armes et munitions de guerre, de tentative d'assassinat, d'association de malfaiteurs, de meurtre et de financement du terrorisme.
Elles étaient accusées par le ministère public d'avoir tenté le coup d'État en République démocratique du Congo, la nuit du 18 au 19 mai 2024 au Palais de la nation, siège de l'institution président de la République. Ce, après avoir attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors ministre de l'Économie nationale.
ODN