Les forces mutualisées FARDC-UPDF, engagées dans la traque des rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF) dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, ont libéré 117 otages dans la profondeur de la forêt de Mont Hoyo en chefferie des Walese-Vonkutu au sud du territoire d'Irumu (Ituri), la nuit du mercredi 30 à ce jeudi 31 octobre 2024.
Des sources sécuritaires, contactées par 7SUR7.CD, confirment que parmi les otages libérés figurent 88 hommes, 25 femmes et 4 enfants qui ont réussi à s'échapper lors de bombardement des positions de ces djihadistes dans la forêt de Mont Hoyo, à une dizaine de kilomètres au Sud-Est de Komanda centre.
Ces otages ont parcouru plus de 10 kilomètres et ont passé nuit au quartier Kipeyayo situé au sud de Komanda, avant d'être récupérés ce jeudi 31 octobre, dans les heures matinales, par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour audition et identification.
Ces personnes ont été capturées dans les récentes attaques, qui ont ciblé plusieurs villages de la chefferie de Walese-Vonkutu et du territoire voisin de Mambasa sur la RN4 avant de traverser la rivière Ituri, passant par le village Mungamba, confirment les mêmes sources.
La société civile du territoire d'Irumu, qui confirme également la nouvelle, félicite la bravoure des forces mutualisées et les appelle à intensifier leurs opérations dans des agglomérations en proie à l'insécurité.
"Nous saluons la bravoure des forces mutualisées FARDC-UPDF qui ont présenté un résultat escompté. Nous leur demandons d'insenfier les patrouilles et bobardements dans des zones où l'ennemi ère çà et là", a plaidé Pascal Kisezo, coordonnateur de ladite structure citoyenne.
Il convient de rappeler que les forces mutualisées FARDC-UPDF ont lancé des artilleries contre les positions de rebelles ADF, situées dans la forêt de Mont Hoyo, depuis 20 heures locales de mercredi 30 octobre 2024. Ce, après la nouvelle attaque de ces rebelles signalée dans les villages des Bambuo et Bukoko, faisant 3 morts et l'incendie d'au moins 15 cases.
Joël Losinu, à Komanda