Changement / révision de la Constitution : Nouvel Élan propose que la coordination de la commission soit donnée à l'opposition

Lundi 25 novembre 2024 - 14:55
Image
Droits tiers

Le Nouvel Élan, l'un des initiateurs du débat autour du changement de la constitution de 2006, a félicité Félix Tshisekedi pour sa démarche de mettre en place une commission mixte pour traiter la question relative au changement ou à la révision de l'actuelle constitution de la RDC.

Lors d'une conférence de presse animée par son secrétaire général, Blanchard Mongomba, ce lundi 25 novembre 2024, le parti d'Adolphe Muzito a souhaité que cette commission soit coordonnée par l'opposition.

«  Le Nouvel élan, avec Muzito, salue l'idée du chef de l'Etat de mettre en place une commission représentative de toutes les forces politiques et sociales pour traiter de cette question. Cependant, le Nouvel élan et son leader proposent que cette commission soit coordonnée par l'opposition », a dit maître Blanchard Mongomba.

Questionné sur la faisabilité d'une telle proposition face à une opposition de plus en plus divisée sur la constitution, Blanchard Mongomba a rappelé que la frange qui s'oppose ne peut engager toute l'opposition dans sa pluralité.

« L'opposition en RDC est plurielle et régie par la loi portant statut de l'opposition. Aucun parti ne parle au nom d'un autre, de l'opposition soit-il... Nouvel élan est un parti lumumbiste démocrate, tout ce que nous souhaitons, c'est que le débat soit ouvert et que chacun fasse prévaloir ses arguments en toute liberté et à la fin, le peuple doit trancher... puisque dans notre démarche, le peuple doit être l'alpha et l'oméga. Ceux qui s'opposent aujourd'hui étaient hier en train de chanter pour la révision de cette même constitution, d'autres ont même pris part en violant l'article 220 », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Nouvel élan a aussi appelé la première ministre, Judith Suminwa, à donner des signaux clairs après la loi de finances 2025, votée à l'Assemblée nationale.

Pour rappel, c'est depuis 2016 qu'Adolphe Muzito plaide pour la modification de la constitution de 2006 pour intégrer un régime présidentiel et titriser les terres congolaises en faveur des populations autochtones.

MD