La Commission socioculturelle de l’Assemblée nationale veut garantir le bon fonctionnement du ministère de la Formation professionnelle. C’est dans ce cadre que son bureau a échangé, mercredi dernier, avec le ministre du secteur, Marc Ekila, en son cabinet de travail à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Dans les échanges avec ces élus nationaux, ce membre du gouvernement Suminwa a brossé l’état des lieux de son secteur, sa vision et les réformes envisagées et en cours de mise en œuvre, notamment l’élaboration d’une politique de la Formation professionnelle, la viabilisation des centres de formation, le projet de revisitation du cadre organique du ministère, la problématique des infrastructures, la nécessité de la mise en place d’un plan officiel de certification, ainsi que la nécessité d’avoir des référentiels pour une harmonisation des programmes. Il a sollicité l’accompagnement de ces élus dans la mise en œuvre de sa vision.
Ces députés membres de la Commission socioculturelle de la chambre basse du Parlement ont, au sortir de la réunion, reconnu que les choses bougent au niveau du ministère de la Formation professionnelle.
« D'abord, nous voulons le remercier, d'autant plus qu'il a répondu avec promptitude. C'est depuis qu'au terme de la réunion du bureau que nous avons eue, nous l'avons appelé pour que nous puissions échanger. Il a très vite réagi. Nous pensons, par ce fait, que la collaboration sera très franche. Les besoins qu'il a exprimés doivent amener nous, les législateurs, députés, à donner le meilleur de nous-mêmes pour que nous puissions apporter le meilleur possible qui permette à ce que ce ministère fonctionne de la meilleure manière », a déclaré à la presse le député Jean-Simon Mfuti Kiaku, deuxième vice-président de cette Commission.
Il a renchéri : « Le ministre, il a un plan de travail vaste et qui est beaucoup plus réaliste. Et pour cela, il a sollicité l'apport des députés qui doivent l'accompagner, notamment en termes de revisitation du cadre organique. Et là, je crois que les choses vont se faire sans problème. Il faut reconnaître qu'il est à sa place : en peu de temps qu'il a eu à gérer, il s'est lui-même mis en contact avec plusieurs partenaires qui lui permettent à ce qu'il y ait compréhension exacte de son ministère et ça, c'est déjà un grand défi qu'il est en train de relever ».
Pour ces élus, il y a nécessité de revisiter certains textes en rapport avec la Formation professionnelle pour garantir son bon fonctionnement.
« Il y a nécessité de revisiter les lois, il y a nécessité de revisiter le cadre organique en rapport avec la Formation professionnelle. Il faudrait là aussi noter que c'est un secteur très important de par le fait de la détermination du chef de l'État pour la création de la nouvelle classe moyenne. Et comprendre qu'il englobe beaucoup de choses. Aujourd'hui, nous sommes en train de nous plaindre de ce qui se passe çà et là avec le comportement de certains désœuvrés qui ne sont pas formés », a souligné le deuxième vice-président de ladite Commission.
Le ministre Marc Ekila tient à mettre en œuvre sa vision, celle de développer le secteur de la Formation professionnelle. Pour y parvenir, il a organisé en octobre 2024 la première Foire de la Formation Professionnelle qui a permis l’inscription des milliers de jeunes dans des centres de formation professionnelle, en vue d’apprendre des métiers et ainsi obtenir du travail, pour lutter contre le chômage.
Prince Mayiro