Ils étaient, au total, plus de 300 perroquets gris qui ont été clandestinement et illégalement expédiés en Turquie, mais jusque-là, 112 qui sont retournés à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema.
La cérémonie de leur réception a eu lieu ce vendredi 6 décembre à l'aéroport national de Kindu en présence de plusieurs autorités de la place.
Étant donné que ces espèces sont interdites à la commercialisation, le directeur chef de site de l'institut national pour la conservation de la nature (ICCN), Radar Nishuli, qualifie cet acte de criminel.
Pour lui, la corruption, notamment au niveau des aéroports, est à l'une des causes principales qui facilitent ce trafic illicite.
"Il y a une corruption terrible dans notre pays ! Tout le monde le sait. J'ai vu à l'aéroport même certains membres des équipes de vendeurs et d'acheteurs appeler au téléphone, effectivement, les perroquets sont revenus. Ils continueront à rentrer et nous, on traquera ceux-là qui font le braconnage. La porosité de nos frontières [NDLR], n'est pas un problème. C'est l'irresponsabilité des Congolais. Nous devons être comme Mzee Kabila, je ne trahirai jamais le pays", a-t-il conscientisé.
Le Maniema et le Sankuru sont dernièrement réputés comme l'épicentre du braconnage des perroquets.
Très souvent, des trafiquants clandestins sont interceptés avec ces espèces hautement protégées.
Morisho Tambwe à Kindu