Dans le territoire d'Isangi, en province de la Tshopo, depuis plus de deux semaines maintenant, il s'observe la montée d'une part du fleuve Congo et d'autre part, de la rivière Lomami.
D'après des sources locales jointes le 7 démembre 2024 par 7SUR7.CD, plus de 3.200 ménages des habitants sont déjà touchés par la crue des eaux et une dizaine d'autres sont complètement endommagés, impactant ainsi négativement sur le quotidien des villageois. Des familles passent nuit à la belle étoile, précise Pérez Bolekelaka de la société civile du territoire d'Isangi.
L'éducation, la santé et l'économie touchées par la crue des eaux
Poussées par le vent, ces eaux touchent également les secteurs de la santé, de l’éducation en passant par l'économie.
D'après la société civile, une dizaine d'écoles dont primaires, ne fonctionnent plus à cause de cette situation. Des parent doutent d'envoyer leurs enfants à l'école pour éviter des cas des noyades, car la plupart d'écoliers utilisent de petites pirogues pour atteindre leurs écoles.
Dans ce territoire, 3 aires de santés sont sous menace des eaux. Difficile pour les habitants d'accéder aux soins appropriés pendant cette période, précise Pérez Bolekelaka qui affirme tout de même que des villageois souffrent déjà aussi des maladies d'origine hydrique.
Dans les 3 centres que compte le territoire d'Isangi, les habitants n'accèdent pas facilement aux champs, pourtant une activité principale. Des routes de dessertes agricoles sont envahies par les aux mais aussi une vingtaine de champs. Et celà, impacte négativement sur l'économie de la région. Des produits champêtres deviennent rares et une hausse vertigineuse du prix des articles est constatée sur place.
Sans assistance, ni accueil, les sinistrés vivent dans des conditions inhumaines dans cette partie de la province de la Tshopo. Face à cette situation, la société civile plaide pour l'assistance à ces personnes et la construction d'un site temporaire pour leur accueil avant que le gouvernement ne pense à la prise d'une mesure durable pour sauver ces habitants.
Reagan Bin Kakani,à Durba