Procès Christian Malanga en appel : clôture des plaidoiries des avocats de la defense ce mercredi

Mercredi 15 janvier 2025 - 15:04
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Le procès en appel sur la tentative de coup d'État menée en RDC le 19 mai 2024 par le mouvement New Zaïre de Christian Malanga se clôture ce mercredi 15 janvier 2025.

La Cour militaire de Kinshasa/Gombe qui statue sur cette affaire au degré d'appel, va recevoir, à l'audience de ce mercredi, à la prison militaire de Ndolo, les dernières plaidoiries des avocats de la défense.

Parmi les avocats qui vont plaider ce jour figure, Me Carlos Ngwapitshi, avocat de Jean-Jacques Wondo, sujet belgo-congolais, accusé d'avoir prêté un appui stratégique à Christian Malanga pour mener ce putsch manqué.

Jean-Jacques Wondo a été arrêté alors qu'il exerçait la fonction de conseiller  chargé des réformes de l'Agence Nationale des Renseignements ( ANR). Le ministère public l'accuse d'entretenir des communications avec Malanga, à travers un certain Malusha, par  lesquelles communications, il fournissait à ce dernier des informations sécuritaires stratégiques pour attaquer la République.

Convoqué à la barre, durant ce procès en appel, le nommé Malusha a rejeté toutes ces allégations. Il a affirmé avoir été torturé au niveau de la Police pour charger gratuitement Jean-Jacques Wondo.

Soulignons que les plaidoiries des avocats de la défense ont commencé à l'audience de lundi 13 janvier dernier. Les avocats de Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, ont clamé l'innocence de leur client. Selon eux, il a été embarqué dans une affaire dont il ne comprenait rien.

Même plaidoirie pour les avocats de deux autres sujets américains. Me Richard Bondo s'est évertué à démontrer que la peine de mort est abolie en RDC, avant de demander à la Cour militaire de prononcer un non-lieu de l'action publique.

Abondant dans le même sens,  les avocats des congolais impliqués dans cette affaire ont demandé aux juges militaires d'acquitter purement et simplement  leurs clients, car, ont-ils soutenu, ils ont fait l'objet de la contrainte irrésistible. Comme au premier degré, ces conseils ont réaffirmé que leurs clients ont été recrutés au mouvement New Zaïre de Christian Malanga par ruse,car ce dernier a demandé à ses poulains de les mentir qu'ils étaient recrutés pour travailler dans une ONG internationale qui venait de s'implanter en RDC.

Rappelons que dans son réquisitoire, le ministère public a demandé aux juges de confirmer la peine de mort prononcée par le premier juge.

Au total, 37 prévenus condamnés à mort par le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe ont interjeté appel devant la Cour militaire du même ressort. Ils faisaient partie des 51 personnes poursuivies pour tentative de coup d'État en RDC, dont 14 ont été acquittées.

ODN