
Des défenseurs, inspecteurs et activistes des droits humains de la province de Lomami ont lancé un vibrant appel à la population. Ils qualifient la période actuelle d'une période critique et dressent un constat "amer" de la gouvernance provinciale.
Dans une déclaration rendue publique le samedi 26 juillet 2025, ils pointent du doigt des détournements présumés, une absence de résultats concrets et une gouvernance douteuse qui plombent le développement de la province de Lomami.
Le cœur de leurs préoccupations réside dans la nomination de responsables à des postes clés.
"Comment expliquer que des ministres soient affectés à des secteurs qu'ils ne maîtrisent pas ?", s'interrogent-ils, dénonçant une gestion qui semble privilégier les "allégeances politiques" au détriment des compétences.
Et d'ajouter :
"Comment espérer des résultats concrets dans ces conditions ?"
Face à cette situation, ces voix de la société civile exhortent la population à se mobiliser.
"Il est temps que la population se lève pour réclamer plus de transparence, de compétence, de rigueur et de redevabilité", peut-on lire dans leur déclaration.
Ils affirment ne pas être des ennemis de qui que ce soit, mais des sentinelles de la vérité et du progrès.
Leur message se veut un appel à la prise de conscience collective : "Lomami mérite mieux. Lomami doit renaître."
Les défenseurs des droits humains concluent en appelant à une vigilance constante et à un engagement uni
Benjamin Kambadi, à Kabinda