
Le vice-premier ministre des Transports et voies de communication, Jean-Pierre Bemba, a rencontré une délégation de la Chambre des représentants des États-Unis, le jeudi 25 septembre 2025, à Kinshasa. Les discussions ont porté sur la coopération entre la RDC et les États-Unis pour la mise en œuvre du projet du corridor de Lobito.
Selon Ryan Engen, conseiller économique à l'ambassade des États-Unis en RDC, l'objectif était de réfléchir aux mécanismes de collaboration pour dynamiser la coopération dans le secteur des transports.
« Nous sommes une délégation venue du Congrès américain pour discuter de la manière dont les États-Unis et la RDC peuvent coopérer, notamment sur les questions liées aux transports, dans un sens large. On peut dire que la relation entre la RDC et les États-Unis est actuellement à son âge d’or. Nous avons de réelles opportunités pour renforcer nos liens et, bien sûr, le projet principal dont il est question ici est le corridor de Lobito. Nous espérons pouvoir avancer rapidement sur ce projet. C’est à nous, avec notre partenaire et avec la RDC, de trouver une manière d’avancer ensemble », a-t-il déclaré.
Le corridor de Lobito reliera la RDC à l'Angola et à la Zambie, jouant un rôle de levier pour le désenclavement et le dynamisme du commerce régional et international.
Pour la RDC, ce projet est une opportunité stratégique pour valoriser ses ressources naturelles, notamment le cuivre et le cobalt, qui représentent 70 % de la demande mondiale pour la transition énergétique.
Avec une production combinée de 3 millions de tonnes par an entre la RDC et la Zambie, le corridor permettra une réduction significative des coûts logistiques et une augmentation des recettes d'exportation.
Le projet, qui comprend 1739 km de voie ferrée reliée aux réseaux routiers et ferroviaires régionaux, renforcera également l'intégration régionale et continentale.
En outre, il est prévu que ce projet crée plus de 30 000 emplois directs et indirects, contribuant à la réduction de la pauvreté et à la promotion du commerce intra-africain, conformément à l'agenda 2063 de l'Union Africaine.
Junior Ika