Le Service national a livré, ce jeudi 9 octobre, 2100 bancs-pupitres, dont 1700 à l’athénée de Katuba et 400 au camp Vangu, deux écoles de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
Pour le commandant du Service national, le lieutenant général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, cette ronde effectuée dans plusieurs écoles de la RDC démontre à quel point l’État avait abandonné l’éducation des élèves.
« La ronde que nous avons effectuée dans les différentes écoles de Kinshasa, à l’intérieur du pays, démontre que l’État avait pratiquement abandonné sa responsabilité en matière d’éducation. Les conditions d’étude des élèves dans les établissements scolaires sont presque les mêmes, et même très désolantes. Nos enfants étudient à même le sol, sur un morceau de brique ou de bois. Les salles sont insalubres avec des murs fissurés et décolorés. Mais sous l’impulsion du chef de l’État, un nouveau jour est en train de se lever », a-t-il expliqué.
Les militaires du camp Vangu ont, quant à eux, remercié le président de la République qui fait de l’éducation une priorité pour tous les enfants congolais.
« Nous prenons l’occasion de dire merci pour la fidélité au commandant suprême, chef des armées et de la police nationale qui fait de l’éducation pour tous les enfants congolais une priorité de son mandat. Après la vision sur la gratuité de l’enseignement, aujourd’hui, il envoie le Service national pour pouvoir accompagner cette vision en procurant aux élèves des conditions d’étude impeccables. Quand vous allez visiter les salles de classe, vous allez verser des larmes », a dit le responsable de cette école.
Selon le Service national, cette dotation va substantiellement améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants.
Linda Lusonso