La Conférence provinciale des chefs d’établissements de l’ESU (COPCET) durcit le ton contre les institutions universitaires opérant hors du cadre légal au Kasaï-Oriental. Alors que la rentrée académique 2025-2026 est lancée, seules 23 institutions sont officiellement reconnues dans la province.
Lors de la réunion tenue avec les recteurs et Directeurs Généraux des institutions universitaires, le président de la COPCET, le professeur abbé Apollinaire Cibaka, évoque des cas d’universités qui fonctionnent dans le flou ou sur la base d’informations non officielles.
"Il y a une université qui nous a dit oralement qu’on leur avait dit qu’elles pouvaient fonctionner. Mais nous, on ne peut pas accueillir des établissements qui opèrent sur la base de on leur a dit que",a-t-il déclaré.
Certaines structures auraient présenté des documents, mais sans décision écrite de la ministre de l’ESU, la COPCET reste prudente.
"Une université nous a présenté des documents, mais nous attendons de vérifier leur conformité. D'autres fonctionnent comme des sous-traitants d’universités déjà reconnues, ce qui complique encore plus la situation", a-t-il ajouté.
La COPCET réaffirme son engagement à garantir un enseignement supérieur de qualité dans la province et à collaborer étroitement avec le ministère pour assainir le secteur. Pour le moment, seuls les 23 établissements validés font partie de cette conférence, a insisté le professeur Cibaka.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi