Tout est fin prêt pour l’ouverture ce lundi 11 juillet à Antananarivo de la 42ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). C’est le président en exercice de l’APF et président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku, qui va lancer les travaux sous le thème : " Croissance partagée et développement responsable, les conditions de la stabilité du monde de l’espace francophone ".
Auparavant, le patron en exercice de l’APF a présidé une réunion du bureau regroupant les membres et les présidents de différentes sections de l’APF, le vendredi 8 juillet. Cette rencontre a porté essentiellement sur les préparatifs de la 42ème session qui va s’ouvrir ce matin. Les différentes délégations des pays de l’espace francophone du monde entier y prendront part.
Au terme de cette réunion préparatoire, Aubin Minaku s’est confié à la presse. Une occasion pour lui d’éclairer l’opinion sur les contours de ces assises. D’après lui, "l’APF est une structure consultative auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Nous nous considérons comme une structure de relais, une structure vigile de la démocratie. De part nos différentes prérogatives au niveau national en tant que législateur, nous sommes des contrôleurs de l’Exécutif. Nous agissons afin que les valeurs universelles portées par la Francophonie à savoir l’Etat de droit, la démocratie et la liberté d’expression, soient cristallisées au sein de nos Etats ".
Le rôle primordial de l’APF est de veiller à ce que toutes les valeurs portées par la Francophonie soient de mise au niveau des Etats, a soutenu Aubin Minaku.
Pour rappel, le speaker de la Chambre avait été élu par acclamation à la présidence de l’APF pour deux ans lors de la 41ème session annuelle qui s’était tenue à Berne en Suisse du 06 au 10 juillet 2015.
L’APF a été créée en mai 1967 au Grand-Duché de Luxembourg, d’abord comme une Association internationale des parlementaires de langue française, puis comme une Assemblée parlementaire de la Francophonie. Elle réunit actuellement des parlementaires de 81 Assemblées issues des cinq continents.
Cette association sert donc de relais entre les instances de l’OIF et les populations francophones. Elle participe activement à la vie institutionnelle de la Francophonie, en donnant des avis et recommandations destinés aux Chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Mathy MUSAU