Le programme de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures scolaires (PRRIS) concernant 1000 écoles initié par le gouvernement de la république dans le cadre de la Révolution de la Modernité prônée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, n’est pas visible dans la province du Kwilu.
C’est pour cette raison que l’Abbé Louis Valère Banga-Banga Adako, promoteur d’écoles son état, plaide auprès du gouvernement de la république, particulièrement du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et initiation à la Nouvelle citoyenneté, Maker Mwangu Famba, pour que la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires soient effectives sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans le Kwilu.
Dans son plaidoyer, Abbé Banga-Banga sollicite l’implication du gouvernement conduit par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, afin que la nouvelle province du Kwilu qui n’a jusque là rien bénéficié du PRRIS. Même constat sur la réhabilitation des infrastructures hospitalières et routières, qui faisait jadis partie de l’ambitieux programme du président de la république Joseph Kabila axé sur les cinq chantiers de la république ( ).
A ce jour, souligne Mr l’Abbé Banga-Banga, toutes les écoles et hôpitaux du Kwilu sont abandonnés à leur triste sort. Il cite à titre exemplatif, les missions catholiques Ipamu, Mokala, Laba et Kinzambi, Mateko, Djuma et Kimputu, sans compter les hôpitaux. Pourtant ajoute-t-il, toutes les missions ci-haut citées, ont contribué à la formation des cadres tant politiques qu’administratifs que compte la République démocratique du Congo. Pour cette raison, il y a lieu de songer à leur réfection et/ou réhabilitation.
En ce qui concerne les écoles, plusieurs d’entre elles fonctionnent sans des infrastructures viables. Certaines sont construites en chaume ; tandis que d’autres les sont en briques adobes depuis création ; alors que la RDC aspire à la modernisation d’ici à l’an 2030. Abbé Banga-Banga cite quelques écoles qui ont existé et qui doivent être réhabilitées. Il s’agit entre autres des écoles des territoires de Ipamu, Mangai 1, Mangai 2, Idiofa, Sezo, Kapia, Buluem … pour ne citer que celles-là.
Il sollicite pour ce faire, que les autorités du ministère de l’Enseignement prima ire, secondaire et initiation à la Nouvelle citoyenneté (EPS-INC) ainsi que de l’Enseignement technique et professionnel (EPT), voire du ministère des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, puissent dépêcher une mission d’inspecteurs et d’experts sur terrain, pour faire l’état des lieux.
D’autre part, Abbé Banga-Banga rappelle avoir introduit une demande auprès du ministère dé l’Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la nouvelle citoyenneté, en vue d’obtenir des arrêtés ministériels techniques et professionnels, pour l’ouverture des sections (technique, informatique, agricole, mécanique...) au sein des écoles du Kwilu, pour le bien de la population locale et du pays en général.
A cet effet, Abbé Banga-Banga demande que soit mise en place une étroite collaboration entre les ministères de l’Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la nouvelle citoyenneté ainsi que de l’Enseignement technique et professionnel, afin que cesse le conflit de compétence pour l’intérêt du système éducatif congolais.
Connaître Mr l’Abbé Banga-Banga
Né à Kibane, secteur de Sedzo/ Idiofa le 11 novembre 1924, Mr Abbé Banga-Banga a fait son école primaire à la mission catholique Ipamu, les humanités secondaires Gréco-Latines au Petit Séminaire de Mayidi ainsi qu’une année de stage à la paroisse Kilombe, diocèse d’Idiofa et les études théologiques à Mayidi. Il a été ordonné prêtre à Idiofa le 7août1949.
De 1950 à 1956, il est Directeur des Ecoles primaires à Laba, diocèse d’Idiofa. De 196 à 1959, il devient Curé à la paroisse Béthanie/Kimputu.
Etudiant à Lumen Vitae à Bruxelles de 1959 à 1960, il devient Directeur des Œuvres Sociales Catholiques du diocèse d’Idiofa, avant de dévernir Responsable du Développement de la partie Nord du même diocèse.
De 1970 à 1971, il effectua une année d’études d’économie et du développement à l’institut International de Recherche et de Formation à Paris. Il devient ensuite Curé doyen à la paroisse de Mangai 1 en 1971 et préfet des études de l’institut Lukano (Mangai Bilo)/Mangai 1. En 1980, il devient Fondateur-Coordonateur de l’Organisation des producteurs de café (OPC), et Fondateur de la Congrégation Société de Marie Immaculée (S.M.I.) et de plusieurs écoles.
Par José Wakadila