ACCUEILLI TRIOMPHALEMENT PAR LA POPULATION DE KENGE THÉOPHILE MBEMBA PRÔNE L’UNITÉ DE LA NOUVELLE PROVINCE DU KWANGO

Mardi 25 août 2015 - 07:01

Après 8 mois d’absence depuis qu’il a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), le Professeur Théophile Mbemba Fundu di Luyindu a foulé le sol de Kenge, sa terre natale vendredi 21 août dernier où il a été accueilli en triomphe comme leader charismatique du Kwango, par une foule en liesse. A cette occasion, il a prôné l’unité de la nouvelle province du Kwango.
Dans son message, devant une marée humaine qui l’attendait, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a prôné l’unité du Kwango , qui quitte le statut de district pour devenir une province à part entière. Celle-ci, a-t-il précisé, a par contre besoin de toutes les compétences pour son développement intégral, et non pas d’une politique d’exclusion. Il a appelé les Kwangolais de se délester du cliché teinté de mépris à leur endroit et de faire un effort pour se tolérer, de tolérer ceux de leurs compatriotes qui ne sont pas des mêmes partis politiques qu’eux, d’accepter la différence. Pour le ministre Théophile Mbemba, le fait d’appartenir à une autre formation i politique ne doit pas équivaloir à une inimitié.

ALTERNANCE POUR LE MANDAT DU GOUVERNEUR DE PROVINCE
Aux dirigeants de la nouvelle province du Kwango, il leur a demandé de tenir compte des aspirations des administrés. Et pour une bonne administration du Kwango, il a souhaité que le mandat d’un gouverneur ne soit pas l’apanage d’un seul territoire. Il a suggéré qu’on tienne compte de l’alternance. Dans son speech, le ministre est allé jusqu’à proposer un pacte de gouvernance du Kwangolais.
L’occasion faisant le larron, Théophile Mbemba, en bon pédagogue, a expliqué aux siens la notion de décentralisation. Cette dernière, a-t-il souligné, a pour objectif l’auto-développement, son bien-fondé, les rapports entre le pouvoir central et les entités décentralisées qui sont des provinces.
En rapport avec son secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, le ministre a traduit à la population du Kwango la volonté du Chef de l’Etat, le Président Joseph Kabila Kabange, de doter chaque province d’une université. Le patron de l’ESU a, en outre, réitéré la mission reçue du Premier ministre chef du gouvernement : celle d’assainir et de redresser l’ESU.
C’est dans ce contexte que le ministre s’est insurgé contre les universités de proximité, qui pullulent à travers la RDC. Situation pour laquelle il a promis de mettre un terme. Car le coup de balai a déjà commencé avec la fermeture de certains Etablissements de l’ESU non viables.
Enfin, l’élu de Kenge, promu à l’Exécutif national, a promis à la population kwangolaise de rentrer régulièrement auprès des siens pour leur montrer qu’il ne les a pas fuis.

A L’ETAPE DE SWA-BANGU, SON VILLAGE NATAL
Après la ville de Kenge, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a visité son village natal de Swa-Bangu où il a assisté dimanche 23 août à la première messe de son jeune frère, l’Abbé Marie-Pierre Benjamin KapendeLasi, ordonné prêtre le 28 juin de cette année en la Cathédrale Saint Spire de Corbeil-Essonnes en France. Cette première célébration eucharistique de l’Abbé Marie-Pierre Kapende a connu également la présence des députés nationaux élus de Kenge, des ministres provinciaux originaires de ce coin, des chefs de toutes les confessions religieuses du groupement Swa-Bangu, de quelques chefs coutumiers des villages et groupements environnants ainsi que d’importantes délégations en provenance de Kinshasa et de Kenge.
Dans son homélie, Monsieur l’Abbé Marie-Pierre Kapende a recommandé à la communauté de Swa-Bangu de choisir la voie du salut, le chemin de la foi, le chemin de la vie. Le nouvel homme de Dieu a exhorté les chrétiens de cette localité à préserver l’union conjugale par un comportement humble et d’être des modèles.
De son côté, son frère ainé, le Professeur Théophile Mbemba qui prenait la parole au nom de la famille, a demandé à ses frères et sœurs de Swa-Bangu de prier afin que Dieu accompagne le nouveau prêtre tout au long de sa mission, de son apostolat. Quelques cadeaux, dont des soutanes, ont été offerts au nouveau prêtre, symboles dont il devra toujours se souvenir pendant le reste de son séjour en Europe où il devra rentrer pour parfaire sa formation.
Alfred LUKAMBIL