Ambassade d’Algérie à Kinshasa : les temps forts de la «Révolution»

Vendredi 20 novembre 2015 - 11:14

En souvenir du 61ème anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954, l’ambassadeur d’Algérie en République Démocratique du Congo, Mahieddine Djeffal et son épouse, ont organisé, le mercredi 18 novembre 2015 au restaurant Le Palais, dans la concession « Belle vue », dans la commune de Ngaliema, une réception en marge de cette date historique qui avait permis à ce pays d’Afrique d’arracher son indépendance en date du 5 juillet 1962.

Plusieurs invités ont rehaussé de leur présence cette cérémonie, notamment des membres du corps diplomatique, des politiques, des patrons de presse, etc.

S’appuyant sur les propos du président Abdelaziz Bouteflika, prononcés dans son message de recueillement et d’espérance à la Nation, l’ambassadeur Mahieddine Djeffal a rappelé le sens que revêt cette date historique devenue une référence identitaire de l’Algérie et de son peuple. La date du 1er novembre 1954, a-t-il fait noter, avait marqué l’histoire contemporaine, au-delà des frontières de l’Algérie.
Suite à la vaillance manifestée par le peuple algérien dans cette lutte et en reconnaissance de la fierté qu’elle a procurée à la nation arabe, mais aussi au regard du rôle qu’elle a joué dans l’accélération des indépendances d’autres pays à travers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, Mahieddine Djeffal a relevé que la Révolution du 1er novembre 1954 est l’objet de respect sur tous les continents.
            Il a rappelé que l’Assemblée générale des Nations Unies avait adopté la Résolution 1514 (VX) du 14 décembre 1960, en écho au soulèvement pacifique par lequel le peuple algérien avait proclamé son indépendance comme seule issue acceptable de son combat. Ladite Résolution portait sur l’octroi des indépendances aux pays et peuples coloniaux.
« En un mot, la Révolution de novembre 1954 a mérité d’entrer dans l’histoire de grandes révolutions, en générant une multitude de valeurs et en s’inscrivant, à jamais, comme modèle pour tous ceux qui aspirent à la liberté et à l’indépendance », a-t-il martelé.

L’Algérie, exportatrice de paix

            Il faut noter qu’à cette occasion, l’ambassadeur d’Algérie en RDC a invité la salle à observer une minute de silence en hommage aux citoyens français tués lors des attentats terroristes du week-end dernier à Paris. A ce sujet, il a fait savoir comment son pays, vers 1990, avait combattu seul ce phénomène du terrorisme, une douloureuse épreuve qui avait causé au pays d’énormes pertes et des défis que l’Algérie a pu surmonter, relevant aujourd’hui le défi de son développement éducatif, social et économique.
 Soulignant que l’Algérie est devenu un partenaire incontournable et une voix écoutée, il a paraphrasé son ministre des Affaires étrangères en déclarant que « l’Algérie est devenue un pays exportateur de paix, de stabilité et de sécurité ». Mahieddine Djeffal est revenu alors sur le rôle joué par son pays dans la résolution de la crise au Mali, qui a abouti à une solution pacifique entre protagonistes à cette crise multidimensionnelle, qui menaçait la paix dans toute la région du Sahel. Il a souligné que l’Algérie poursuit des initiatives de recherche de paix et de stabilité également en Lybie.
            Avant de clore son propos, Djeffal Mahieddine a signalé que son pays suit avec intérêt les efforts visant à remettre la RDC sur la voie du développement et du progrès, tout en saluant les avancées appréciables enregistrées en matière de restauration de la paix, de la sécurité et du rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble de son territoire.
Myriam Iragi