En présence de Félix Tshisekedi, les deux personnalités ont fait le tour d’horizon de la situation politique » catastrophique » que traverse la RDC. Meeting du 31 juillet prochain à Kinshasa, dialogue selon la Résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU, 19 décembre 2016… ont également fait parti de leur entretien
Selon un communiqué de presse de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) du mercredi 6 juillet dernier, signé par son secrétaire national adjoint en charge de communication, informations et médias, Augustin Kabuya, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, président national de l’UDPS et président du Comité des sages du » Rassemblement pour la défense des valeurs de la République « , s’est entretenu le même mercredi 6 juillet, à Bruxelles, avec l’ancien gouverneur de l’ancienne province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.
Au cours de cette rencontre, précise-t-on dans le communiqué, Tshisekedi était entouré de certains cadres du parti, notamment Félix Tshisekedi, secrétaire national aux Relations extérieures de l’UDPS, ainsi que d’autres membres de son cabinet.
Les deux personnalités ont profité de cette rencontre pour faire le tour d’horizon de la situation politique » catastrophique » que traverse la République démocratique du Congo, à en croire le communiqué de presse.
Etienne Tshisekedi a saisi cette occasion pour exprimer sa compassion suite aux problèmes de santé que venait de connaître son interlocuteur. Il a également dénoncé la parodie de justice et des procès contre l’ex gouverneur du Katanga à qui il a garanti un soutien » sans faille « .
Le président national de l’UDPS a lancé un message fort aux autorités congolaises de faciliter le retour au pays de Moïse Katumbi à la fin de ce mois de juillet, et de le laisser tranquille et libre de tout mouvement.
L’entretien a, en outre, tourné autour du succès réalisé par le conclave tenu du 8 au 9 juin à Genval, en Belgique, en dépit de l’absence de Katumbi, liée aux problèmes de santé.
Il a aussi été question de projeter des actions pacifiques à mener sur terrain à Kinshasa en vue de contraindre le régime au respect de la Constitution. Parmi ces actions, le meeting prévu à la date du 31 juillet 2016.
La question relative au dialogue politique, selon l’esprit et la lettre de la résolution 2277 du Conseil de Sécurités des Nations-Unies, a fait, de même, partie des sujets développés lors de cette audience.
Les deux personnalités ont en plus martelé sur la date du 19 décembre 2016, » date à laquelle l’actuel locataire du Palais de la nation devra quitter le pouvoir d’une manière civilisée « , selon la Constitution.
Par Lefils Matady