AUBIN MINAKU EXHALTE LA CULTURE DU DIALOGUE CONSTRUCTIF AU SEIN DE LA FAMILLE FRANCOPHONE

Mercredi 13 juillet 2016 - 06:17
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La 42ème session des parlementaires de la Francophonie appartient désormais au passé. Tenue du 11 au 12 juillet dans la capitale malgache, cette grande rencontre est sanctionnée par la signature de quelques accords.

A l’ouverture des travaux, le président en exercice de cette institution, Aubin Minaku, s’est appesanti sur le thème : " Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ". Selon lui, la croissance partagée et le développement responsable, sont des déclinaisons essentielles du vouloir vivre ensemble.
" Comment trouver meilleur acte de reconnaissance responsable de la participation de chacun à l’humanité que précisément le souci de faire profiter à chacun du partage des ressources et de la richesse ?", s’est interrogé le président de l’APF.

HOMMAGE A LA GRANDE ILE
Le choix porté sur Madagascar pour accueillir le cadre spatio-temporel de ces assises est la position éminente qui est la sienne dans l’histoire et la philosophie de la francophonie, a fait remarquer Aubin Minaku.
Le président de l’APF a rendu hommage au Madagascar de Jacques Rabemananjara, figure discrète mais décisive de l’épopée de la Francophonie, que l’on surnommait le quatrième mousquétaire de la négritude, aux côtés de Senghor, Césaire et Damas. Il a salué la Grande ile avec son histoire politique récente, avec son engagement ferme pour la démocratie et l’Etat de droit, envers et malgré tous les vents contraires et autres différences.
Malgré les difficultés que Madagascar a connues ces dernières années, l’engagement de ses institutions, avec l’accompagnement des partenaires dont l’OIF et l’APF, lui a permis de réinstaurer un équilibre relativement stable entre les acteurs, et revenir à une situation de dialogue constructif, a souligné le président de l’APF.
Enfin, Aubin Minaku a remercié le peuple malgache qui a fait preuve d’une hospitalité qui demeurera à jamais gravée dans les annales de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Mathy Musau