Dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie célébrée le 15 septembre, le Secrétaire général des Nations unie encourage les gouvernements à travailler en synergie avec leurs sociétés civiles respectives pour les progrès de leurs pays.
Selon Ban Ki-moon, «les démocraties les plus dynamiques et les plus stables du monde [sont celles] où l’État et la société civile travaillent ensemble en faveur d’objectifs communs.»
Le Secrétaire général de l’Onu reste convaincu que la société civile est le moteur du progrès social et de la croissance économique. «Elle contribue de façon déterminante à obliger l’État à rendre des comptes et représente les intérêts pluriels de la population, notamment ses groupes les plus vulnérables», explique-t-il dans son message. D’où, le thème choisi pour la Journée internationale de la démocratie de cette année: «Un espace pour la société civile.»
Mais la liberté d’action de la société civile s’amenuise à travers le monde, note encore Ban Ki-moon. «Un nombre alarmant de gouvernements ont adopté des mesures restrictives qui limitent la possibilité pour les ONG de travailler ou de recevoir des fonds, ou les deux», fait-il remarquer.
C’est ainsi qu’il réaffirme la détermination de l’Organisation des Nations unies à «œuvrer en faveur d’un avenir démocratique et pluraliste pour tous, l’État et la société civile peuvent et doivent s’associer pour construire le futur… »
Martin Kobler et José-Maria Aranaz appellent au respect des règles démocratiques
De leur côté, le chef de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), Martin Kobler et le directeur du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme (BCNUDH), José-Maria Aranaz ont appelé les Congolais au respect des règles démocratiques, à l’occasion de la journée internationale pour la démocratie.
Dans un communiqué conjoint, Martin Kobler et José-Maria Aranaz plaident également pour un espace pour l'opposition et la société civile en vue de favoriser la tenue des élections pacifiques en RDC.
«Ce jour est un jour important pour la RDC avec les prochaines élections », soulignent-ils.
Le patron de la Monusco et le directeur du BCNUDH reconnaissent que la RDC, avec environ 75 millions d'habitants, est confrontée à des multiples défis notamment pour parvenir au développement et à la bonne gouvernance.
«Au-delà de l'apport du gouvernement et des partis politiques, la contribution de la société civile est plus que nécessaire pour un accès au progrès social et à la croissance économique. L'Etat devrait saisir cette opportunité de partenariat avec la société civile afin de permettre la participation de la population dans tous les domaines de la vie nationale », ont poursuivi Martin Kobler et José-Maria.
Ils ont par ailleurs exprimé la volonté de l'ONU de continuer à aider la RDC à renforcer sa démocratie et atteindre les objectifs de développement du millénaire.